mardi 25 janvier 2011

Comment oublier sarkozy?

Au cours des premiers mois de sa surprenante élection à la tête de l'Etat français, devant six mille journalistes du monde entier Sarkozy avait déclaré que la France avait besoin des dictateurs du Sud parce que ceux-ci protègent ses intérêts chez eux. Je cite de mémoire. Ce Vérifier l'orthographequi m'avait choqué en ce jour ce n'était pas la "franchise" du nouveau président. C'était l'indifférence des journalistes occidentaux et arabes à des propos que personne n'aurait passé sous silence si un "élu" arabe avait dit lamême chose en parlant d'un dirigeant européen ou américain.
Hypocrisies de haute voltige: les mêmes journalistes qui s'étaient tus en 2007 s'indignent aujourd'hui de ce que l'équipe Sarkozyiste ait attendu la fuite de Zine el Abidine Ben Ali pour se rendre compte que celui-ci n'était qu'un vulgaire Bokassa que le patron actuel de l'Elysée chouchoutait pour des raisons bassement "politichiennes". Et pourtant Sarkozy n'a jamais caché ses relations contre nature avec les pires dictateurs du monde Arabe et d'Afrique au point qu'il avait sévèrement sanctionné la plus honnête de ses ministres, Ramayade, pour son refus d'honorer l'un de ses "prestigieux" invités qui avait débarqué à Paris avec, en poche, des milliards à dilapider en vue de révigorer l'industrie française de l'armement qui était en perte de vitesse.
Si la déphasée Michèle Alliot Marie avait proposé l'aide de la police française pour mater la révolte du peuple tunisien ce n'était pas de son propre chef. D'ailleurs Fillon s'est vu poussé en première ligne pour la défendre et masquer la courte vue de l'Elysée dont les patrons successifs
voient dans les peuples arabes des tubes digestifs qui n'ont que faire de la démocratie, de la souveraineté citoyenne, de la liberté d'expression. Dans tous les cas de figure ce ne sont pas les politiciens qui doivent porter seul le chapeau, les intellectuels qui squattent sans interruption les médias et se taisent sont autant coupables qu'eux.
Il n'y a pas un seul pays arabe où les dictateurs et les monarques féodaux ne sont pas menacés par une révolution à la tunisienne qui a démontré que les peuples du Sud ont des ennemis extérieurs plus féroces que les dictateurs locaux. Ce sont les dirigeants occidentaux, champions auto proclamés de la démocratie qui soutiennent les régimes répressifs au prétexte que les peuples qui ont faim n'ont que faire de la souveraineté citoyenne. Comme si l'Europe se serait développée sans l'application rigoureuse de la charte des droits de l'homme qui donne le droit au citoyen de sanctionner ses mauvais gouvernants.
MAHDI HOCINE

dimanche 23 janvier 2011

Stéphane Hesse, un nobélisable en puissance

Indignez-vous, ce petit livre d'un grand homme est le mieux placé pour le prochain prix Nobel de la paix et celui de la littérature. Mais voilà ! Les jurés de cette très peu noble institution sont des marionnettes dont les ficelles sont tirées on ne sait d'où.
Qu'a-fait Barak Obama pour la paix après avoir été décoré de la médaille Nobel ?
Au contraire il a aggravé les conflits au Moyen Orient en encourageant la colonisation en Palestine.
Des criminels de guerre et des tortionnaires figurent au palmarès Nobel.
Or Stéphane Hessel a consacré soixante-dix ans de sa vie à militer pour la paix, la justice, le rapprochement des peuples. Son petit livre ''indignez-vous'' appelle les femmes et les hommes de s'indigner contre l'injustice, la hogra, la dictature de la finance internationale qui provoque la famine et la détresse à l'échelle planétaire, le colonialisme, la course à l'armement de destruction massive. Tout cela c'est dans l'esprit et la lettre de la fondation Nobel. Mais Stéphane Hessel critique les pratiques sionistes contre le peuple Palestinien. Les jurés qui distribuent le prix Nobel dans plusieurs disciplines ne sont pas autorisés de récompenser les grands hommes qui défendent le droit du peuple palestinien à l'indépendance.
D'ailleurs Hessel est aujourd'hui la cible d'une faune de pseudo intellectuels franco-sionistes qui veulent l'assassiner comme ils l'ont fait pour l'abbé Pierre. C'est la meute qui se croit toujours en pouvoir de briser les libres penseurs rien qu'en aboyant. Mais cette fois la cible n'est pas à la portée des nains.
Qui nous dit que Stéphane Hessel accepterait d'être déshonoré par une distinction que des tortionnaires et des criminels de guerre ont obtenue avant lui ?

samedi 22 janvier 2011

Alger: le tout sécuritaire, comme de bien entendu !

D'un côté on ferme toutes les portes au nez de la citoyenneté souveraine, de l'autre côté on exhibe les gros moyens de répression pour bloquer une manifestation pacifique.
Jusqu'à quand ?
Pourquoi en arriver à la violence?
Ouyahia est le mieux placé pour savoir que ce n'est pas en subventionnant les prix des produits de première nécessité que se calmeront les esprits et se tairont les revendications des chômeurs,
des mal logés et de tous ceux qui rêvent d'un Etat de droit, permissif aux concepts de souveraineté citoyenne pour que chacun puisse librement apporter sa pierre à la construction d'une nation forte, juste, libre, fraternelle et unie avec son extraordinaire diversité.
Dépenser des milliards pour remplir les ventres n'est pas la solution.
Si une classe dirigeante est incapable d'écouter un citoyen et répond à ses revendications logiques par la cruauté des forces anti émeutes elle finira par perdre son âme et toutes les chances de conserver l'estime de soi.
Mahdi Hocine

Michèle Aliot Marie: La partialité personnifiée!

Après Lionel Jospin en qualité de premier ministre d'un gouvernement mitterrandiste c'est autour de Michèle Aliot Marie en tant que ministre des affaires étrangères du deuxième gouvernement sarkozyste qui affiche un part pris très peu diplomatique en faveur des criminels sionistes. Son déplacement de janvier 2011 l'a exposée à une pluie d'oeufs, de fruits pourris et de chaussures lancés par les parents des prisonniers palestiniens.
Mérite t-elle cet accueil inhospitalier ?
Nous répondons par un oui massif.
En Palestine occupée onze mille prisonniers dont des centaines de femmes et d'enfants sont entassés dans les geôles du régime Pères-Netanyahu contre un soldat sioniste retenu par un groupe de résistants. Mais la ministre française s'était faite un devoir de rendre visite aux parents du soldat sioniste pour leur manifester son soutien en méprisant les palestiniens qui croyaient qu'elle allait les gratifier de la même attention, surtout en ce qui concerne les femmes et les enfants.
Peut-on être plus partial, plus complice d'un régime qui s'identifie de plus en plus dans ses pratiques à celui de Botha de triste mémoire ?
A vous de répondre sans préjugé.
A ce haut niveau de la diplomatie française c'est signe en clair qui confirme que Sarkozy n'est toujours pas disposé à oeuvrer sérieusement pour un règlement équitable du conflit au Moyen
Orient. Le prétexte est toujours le même: la sécurité pour l'Etat sioniste alors que c'est lui qui massacre à intervalles réguliers les Libanais, les Palestiniens et les Syriens et colonise sans arrêt des territoires usurpés.
Mahdi Hocine

vendredi 21 janvier 2011

Sarkozy censure Stéphan Hessel

L'infatigable et éternel jeune militant des droits humains et de la paix vient d'être interdit de conférence, où?
A Paris , pardi ! En France, mère auto proclamée des droits humains, de la liberté, de la légalité et que sais-je encore.
Triste époque!
Stéphane Hessel défend le droit des palestiniens à l'indépendancc en même temps que les droits des juifs à un Etat dans le cadre des résolutions de l'ONU. Il n'est pas antisémite. Il est antifasciste, anticolonialiste, antiimpérialiste, antiextrêmiste, antisioniste comme les humanistes du monde entier. De la hauteur vertigineuse de ses 92 ans (que Dieu préserve sa santé) il observe le monde avec une lucidité exceptionnelle. En plus il n'a rien perdu de sa sincérité de jeunesse, de son enthousiasme dans ses engagements altruistes. Il était présent quand le monde entier manifestait contre la guerre du Vietnam, la torture en Algérie, la dictature de Pinochet, la déforestation de l'Amérique Latine, l'invasion de l'Irak, le bombardement du Liban, le pillage des richesses naturelles du Tiers-Monde, l'injustice, la famine, les dictatures militaires. Ce n'est pas un juif qui cultive la haine. C'est un humaniste de conviction, dans le sens noble du terme, dont le combat est celui de sept milliards de terriens qui n'ont ni le droit ni les moyens de faire entendre leurs voix par l'Europe citoyenne à travers les médias lourds de l'Occident pillard, affameur, usurpateur, corrupteur, empoisonneur, ségrégationniste, exterminateur (nous reviendrons dans un autre texte sur ces qualifiants).
Cette fois Stéphane Hessel a jugé qu'il était grand temps de durcir et de muscler les actions contre le gouvernement raciste de Netanyahu. Réponse instantanée et violente du lobbies sioniste français par le biais d'une puissante organisation non gouvernementale, le CRIF : annulation de sa conférence qui était programmée à l'Ecole National Supérieure. Les observateurs semblent mettre ce coup de jarnac sur le compte de la ministre de l'Enseignement Supérieur. De notre côté nous posons une petite question:
Depuis quand les ministres des gouvernements Fillon prennent et exécutent des décisions sans l'aval de Sarkozy? Celui-ci n'aime pas que l'on chagrine les dirigeants sionistes. N'a-t-il pas fait voter en catastrophe des lois interdisant aux juges français de poursuivre les destructeurs de Gaza (Pères, Olmert, Livni, Barak, Ashkénazy ect.)? Combien de fois a-t-il clamé énergiquement son opposition à des sanctions contre l'Etat raciste sioniste ? Il ne veut rien qu'un semblant de négociation qui donne l'illusion d'une vraie avancée vers un semblant de paix au Moyen Orient.
Passons.
Pour nous, dans ce problème qui n'est pas nouveau (nous pensons à l'abbé Pierre), ce qui nous intéresse ce sont les réactions des donneurs de leçons toujours prompts à intervenir genre Bernard Henri-Levy, Jean Daniel, Berkmann, Glugsmann, Barbier et consorts qui prétendent défendre la liberté d'expression et le font sauf quand l'Etat raciste sioniste est directement mis en cause. Dans ce cas très précis ils deviennent carpes molles ou hyènes enragées. L'affaire de l'abbé Pierre est l'illustration parfaite de leur servilité à l'égard du sionisme international. De quelle manière ils avaient déchiqueté la personnalité française la plus respectable, la plus marquante, la plus plébiscitée du militantisme humanitaire (fierté des citoyens français). Le bon monsieur avait eu l'indicible courage de dire une petite vérité sur l'apartheid en Palestine occupée. Son erreur a été de sous-estimer le rapport de servitude qui lie les maîtres des médias et un grand nombre de journalistes aux lobbies sionistes.
Quant a l"autre grand monsieur Stéphane Hessel qui nous donne une belle image de la France, il n'est ni naïf ni lâche. Riche de plus de soixante dix ans de combat il saura contourner la censure et faire la nique à Sarkozy qu'il exècre à juste titre. Son petit ouvrage vendu comme du pain (indignez-vous) a démontré que les citoyens français le respectent, l'aiment et l'écoutent plus que tous les politiciens, les Jean Daniel, les Barbier, Les Bernard Henri-Levy et les Sarkozy réunis parce qu'ils se reconnaîssent en ses engagements même s'ils ne sont pas sur le champ de bataille.
MAHDI HOCINE

jeudi 20 janvier 2011

A qui le tour ?

Sur l'imprévisible et si belle révolution de la jeunesse tunisienne contre la dictature tout reste à dire. Décembre 2010 janvier la victoire reste incomplète. Les loups déguisés en agnelets tiennent encore les rênes du pouvoir par le biais d'un fidèle vassal du gang Ben Ali. Les mercenaires qui avaient confisqué la citoyenneté avec le soutien de l'Occident civilisé resteront longtemps embusqués pour récupérer la colère populaire.
La vigilance s'impose plus que jamais. La fuite de Zine El Abidine en Arabie Saoudite ne doit être appréhendée qu'une étape vers la victoire. La tentative de coup d'Etat, le 15 janvier 2011, de Mohamed Gannouchi qui avait prétendu que le dictateur l'avait chargé de l'intérim avant de partir est une preuve que le fuyard avait essayé de placer ses pions en prévision d'un éventuel retour une fois le calme revenu. Fort heureusement que le coup d'Etat a été avorté par la poursuite des manifestations. Mais Mohamed Gannouchi demeure l'innamovible premier ministre d'un gouvernement de transistion d'où ont été exclus les opposants qui ne sont jamais compromis avec le régime Ben Ali.
C'est un grand danger pour la révolution des citoyens libres, pour paraphraser le bouillant Attouane Abdelberi.
Cependant nous sommes tenus de reconnaître que la jeunesse tunisienne a donné le coup d'envoi à un large mouvement de protestation dans plusieurs pays arabes contre les Etats policiers et affameurs. Si l'un des plus férocement démonstratifs dictateur de l'histoire a hissé le drapeau blanc au bout de 25 jours de confrontation c'est le signe que ses pairs essayeront de résister plus longtemps que lui mais finiront par céder. Les jeunes en Egypte, en Syrie, en Algérie, en lybie, au Maroc, en Jordanie, en Irak, au Yemen y croient très fort. Ils ne cherchent la confrontation que parce que tous les canaux du dialogue constructif sont entravés par les dictateurs.
Nous irons avec eux au charbon en espérant que les balles des mercenaires épargneront les jeunes grâce à nos corps déglingués. D'autant plus que rares sont les armées du monde arabe qui peuvent se vanter d'avoir des généraux patriotes comme Rachid Ammar qui a démissionné pour ne pas être forcé d'assassiner des citoyens qui réclament liberté, justice, travail, logement.
Pour immortaliser mes premières impressions en tant que Maghrébin et Arabe végétant sous un
régime archaïque j'évoquerai trois scènes très significatives, selon mon humble avis.
Première scène:
Une chambre d'hôpital. Mohamed Bouazizi, enroulé dans le pansement de la tête aux pieds, est étendu sur le lit. En face de lui des médecins et Zine El Abidine Ben Ali blême, le regard fuyant, embarrassé. Bouazizi c'est le marchand ambulant dont le suicide a embrasé la Tunisie. Son geste a abouti à la chute du dictateur.
Deuxième scène:
Un agent de sécurité en civil poursuit un jeune manifestant. Il le rattrape, l'étale par terre d'un croche-pied, lui assène un coup de poing à la poitrine et le piétine. En ce moment arrivent en courant quatre ou cinq agents de sécurité en uniforme et lourdement armés. A coups de matraques et de pieds ils s'acharnent sur le jeune homme étendu à même le sol, sans défense. Violence inutile, gratuite et combien déshonorante pour des fonctionnaires de l'Etat qui sont au service du citoyen. Se mettre à cinq pour tabasser un enfant en sachant que la scène est filmée et sera diffusée dans le monde entier. Je pense que c'est un message de la dictature aux citoyens: la force et le droit c'est nous.
Troisième scène:
A Tunis, devant le siège du ministère de l'intérieur, s'est réunie une grosse foule pour réclamer le départ des ministres de Ben Ali. Une barrière est dressée pour empêcher les manifestants d'envahir les bâtiments et des soldats en tenue de parachutistes chargés de protéger les lieux se tiennent entre la barrière et le siège ministériel. L'intention des manifestants est clairement affichée. Cependant aucune violence ni d'un côté ni de l'autre. Vif échange verbal entre les militaires et les civils. Dialogue ou altercation? Soudain un soldat et un manifestant se serrent la main et les lèvent en l'air en signe d'entente. Juste à côté un autre soldat embrasse un manifestant.
A SUIVRE

mercredi 19 janvier 2011

lLes pousse-aux-crimes

Il ne faut surtout pas nous dire que des scribouillards de la trempe de Bernard Henri-Levy, Glugsmann, Bernard Kouchner, Eric Zemmour sont inoffensifs. S'il y a eu Cana, Kafr Kassem, Sabra, Chatila, Jenine ect. sans que l'Europe citoyenne ait réagi comme elle l'avait fait pour l'invasion du Vietman et la torture en Algérie parce que ces hommes de grande influence savent comment mettre leurs talents indiscutables au service du mensonge des politiciens européens qui se sont placés, par intérêt, au service du projet sioniste. Ils très nombreux qui, comme Zemmour, Kouchner, Henri-Levy en Europe et aux USA, fabriquent des alibis et des excuses aux hordes sionistes dans tout ce qu'elles font d'impardonnable au Moyen Orient: massacres des civils, colonisation sauvage, expulsion des musulmans et des chrétiens des territoires occupés en 1967.
Dans l'une de ses récentes chroniques Bernard Henri-Levy s'insurge contre les organisations non gouvernementales et humanitaires qui appellent au boycott des produits des colons sionistes. Ses arguments sont renversants dans un sens comme dans l'autre.
Selon lui: en 2009/2010 Tsahal n'avait tué que 700 terroristes en rasant Gaza. Pirouette assez facile mais très efficace pour tromper ceux qui n'ont rien vu mais s'informent auprès des gros médias occidentaux, il accuse "bêtement" (c'est volontaire) les terroristes de s'être abrités derrière les femmes et les enfants qui ont été bombardés au phosphore. Il évite soigneusement de citer le nombre des morts et des estropiés parmi les civils,femmes et enfants. Ce qui revient à accuser de mensonge les commissions de l'ONU, des ligues de défence des droits humains, des juristes européens, Américains et Arabes, Goldestone qui parlent de génocide. Henri-Levy semble approuver l'empereur Barack Obama d'avoir interdit au tribunal pénal international d'enquêter sur des crimes de même nature que ceux qui ont valu de lourdes condamnations aux gouvernants et aux officiers hitlériens à Nuremberg.
Nous n'avons pas l'intention de demander au talentueux Henri-Levy de regarder la réalité en face. Cela ne l'intéresse pas. Il s'est enfermé dans une vision propre à lui des convulsions du monde. Sa vérité, il la situe volontairement en contradiction des observateurs les plus crédibles, les plus lucides et les plus honnêtes intellectuellement parlant. Son combat est de fabriquer une vérité qui cache la réalité.
En ce qui concerne la question palestinienne il nous demande d'être compréhensifs, mesurés dans nos critiques, patients, puisqu'il y a des juifs qui militent en faveur de la Paix.
Ecoutons-le!
Ne brusquons pas les choses!
Patientons le temps qu'il faudra en évitant de culpabiliser les Pères, les Nétanyahu, les Barak, les Liberman, les Livni, les Ashkénazy -tous des criminels de guerre et des auteurs et des commanditaires de massacres de civils- qui finiront un jour ou l'autre par admettre que la paix avec les Arabes sera plus profitable pour eux que la guerre.
Patientons encore deux siècles ou trois. Patientons jusqu'au jour où tous les territoires palestiniens occupés deviendront des colonies sionistes et les "indigènes" disparaîtront comme les Amérindiens.
Quelle plaisanterie de fort mauvais goût!
Crions le puisque nous commençons à être entendus par l'Europe citoyenne et humaniste:
Le gouvernement Pères-Netanyahu-Liberman est pire que celui de Botha. Il ne cédera rien à Mahmoud tant que les gouvernants de l'Occident civilisé (ses protecteurs patentés) ne le menaceront pas de sévères sanctions. Actuellement le boycott s'impose comme la plus efficace des mesures envisageables contre un régime de nature raciste comme il n'en existe plus sur terre depuis la mort de l'apartheid.
Paradoxalement Bernard Henri-Levy s'oppose au rapport de Goldestone sans nier (en aparté) la pertinence et l'impartialité de ses conclusions. C'est sa manière discutable, voire condamnable de prendre la défense des assassins Pères, Sharon, Netanyahu, Barak, Linerman, Livny, Ashkénazy, que les juges européens n'ont plus le droit de poursuivre pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Et l'on nous parle de Justice indépendante.
Et dire que Bernard Henri-Levy était un anticolonialiste aussi acharnés que nous le sommes restés.
Il parait que seuls les imbéciles ne changent pas.
Nous sommes donc des imbéciles mais très fiers de l'être!

Mahdi Hocine