mardi 22 février 2011

Mouammar Khadafi: Amnésie et Barbarie !

Dans son livre vert qu'il classait au niveau du Coran Mouammar Khadafi avait écrit que le peuple a le droit de destituer ses dirigeants. Il y a deux jours des généraux lui avaient recommandé de remettre le pouvoir au peuple qui le lui réclamait par des manifestations pacifiques. Il leur aurait répliqué:
-"Jamais ! J'ai crée la Jamahiria Libyenne. Je la ramerai à l'âge de pierre mais je ne partirai pas"-.
Le soir même son fils Sif Islam répétera à peu près la même chose en s'adressant aux manifestants par le biais de la télé officielle. Un morceau d'anthologie des discours de guerre:
-"Il y aura un bain de sang. Nous résisterons jusqu'à la dernière cartouche... Jusqu'au dernier homme"-.
S'adressait-il à une force d'occupation ?
Bien entendu, les généraux ont disparu de la circulation. Volatilisés par la magie Khadafienne.
Depuis la répression a décuplé en férocité et le bain de sang vient de commencer. A huis clos. Ou presque puisque les réseaux de communication ont été coupés, les journalistes étrangers chassés et la chaîne officielle de télévision ne diffuse que des variétés et des mensonges sur ce qui se passe dans la rue libyenne.
Amnésique Mouamar Khadafi ?
Nom !
C'est un psychopathe qui prétend ne détenir aucun pouvoir en affirmant que c'est le peuple libyen qui dirige le pays. Quant aux manifestants qui ont envahi les villes pour réclamer son départ, ce ne sont que des bandits, des drogués, des ennemis de la nation télécommandés par l'Amérique pour dépecé le pays en petits royaumes.
Or personne n'ignore que si Khadafi est encore vivant et propriétaire de la Libye (nous avons bien écrit propriétaire, pas président) c'est grâce à George Bush, Tony Blair, Berlusconi, Angéla Merkel, Shimon Peres et Nicolas Sarkozy qui l'avaient obligé de se défroquer contre la promesse de le laisser faire du peuple libyen ce qu'il voudra.
C'est bien le marché le plus criminel conclu entre les grandes puissances " démocratiques" et un dictateur psychopathe très riche en pétrole.
Le mal est fait. Nous ne pouvons plus revenir en arrière.
L'urgence du moment ce n'est pas de faire des discours stupides comme Ban ki Mon et Hillary Clinton.
L'urgence du moment c'est d'agir pour neutraliser le président fou qui se croit en droit de mourir sur le trône et de transmettre la Libye en héritage à son fils, tout simplement parce qu'il avait libéré son pays d'un monarque sénile.
Les officiers libres ne doivent pas démissionner ou fuir pour protester contre le massacre des manifestants. Leur devoir patriotiques c'est de l'écarter du pouvoir pour ne pas donner l'occasion à des forces étrangères de le faire à leur place.

Mahdi Hocine

lundi 21 février 2011

Sif bessif (2)

Ce matin nous écrivions qu'il était dans la nature de Sif el Islam Khadafi de mettre à exécution ses menaces contre les manifestants. Il s'était bien exprimé en chef d'Etat qui était condamné à préserver son régime ou de mourir. Son père avait défendu Ben Ali et Moubarak contre leurs citoyens. Lui personne ne le défendra. Tous les dictateurs arabes le détestent. Tous les monarques du Moyen Orient le vomissent. Tant de fois il les avait attaqués, méprisés, tenté de les destituer quand le monde était partagé entre les USA et la l'ex URSS, ce qui donnait à l'utopie humaniste et révolutionnaire une marge de manoeuvre appréciable. Le roi empaillé Abdallah de Ryad n'est pas disposé de lui ouvrir l'un de ses nombreux palais comme il l'a fait pour Ben Ali. En Europe ses deux amis intimes Berlusconi et Sarcozy n'auront pas le courage
de s'afficher auprès de lui. Nous croyons que le président français doit se mordre les doigts d'avoir dégommé sa ministre des drroits l'homme pour le crime de critiquer un prestgieux invité qui avait débarqué avec des bons de commande de cinq milliards dollars pour du matériel militaire.
Aujourd'hui les hélicoptères français servent au Khadafi pour bombarder les manifestants français.
Lorsque Sif disait hier qu'ils tueront jusqu'au dernier manifestant mais ne partiront et ne lâcheront pas le pouvoir . il ne plaisantait pas.
Ils, ce sont Mouammar Khadafi, ses enfants, ses courtisants et ses mercenaires.
Il est en train de le faire.
L'Europe et l'Amérique peuvent toujours condamner!
Parler ou rdiger ne coûte rien POUR CEUX QUI N'ONT PAS UN IOTA D'HONNEUR.

Mahdi Hocine

mercredi 16 février 2011

Dirigeants arabes : Tous les mêmes !

Depuis le suicide du marchand ambulant tunisien Bouazizi parce qu'il a été giflé par une policière indigne de représenter la loi notre attention, toute notre attention reste concentrée sur le Maghreb et le Moyen Orient vingt quatre heures par jour.
En grillant un homme le feu a libéré tout un peuple de la peur d'affronter une féroce dictature. Pas seulement !
Il a encouragé tous les peuples arabes à s'engager sur le chemin de la dignité.
Pendant si longtemps nous avons rêvé, écrit, agi pour que les citoyens se prennent par la main, surmontent la peur du bâton et de la prison, oublient un tout petit peu leur légendaire sagesse et montent à l'assaut des citadelles dictatoriales qui n'ont aucune consistance. Bien que bâties sur des socles très résistants: l'armée, les forces de sécurité, la corruption, le soutien des grandes puissances et l'inertie de la majorité silencieuse qui se place en position de spectatrice jusqu'au moment où elle sent qu'aucun danger ne la menace si elle entrerait dans la mêlée.
Pour nous le soulèvement victorieux en Tunisie devait avoir d'importantes répercussions au Maghreb et au Moyen Orient. Par bonheur nos prévisions les plus optimistes ont été très largement dépassées à la vitesse de la lumière. En effet la chute du pharaon Hosni Moubarak après seulement vingt trois jour de manifestations non stop, personne n'aurait parié là dessus. Nous avons eu mieux que cela car le peuple égyptien, avec sa majorité silencieuse, ont décidé de ne pas cesser de manifester avant la dislocation du régime militaire soumis aux américains. C'est une grande avancée pour tout le monde arabe vers la souveraineté citoyenne et la bonne gouvernance. Car depuis 1976 l'Egypte d'Anouar Sadate et de Moubarak (avec l'Arabie Saoudite) a livré le Moyen Orient et ses richesses naturelles au Pentagone, faisant de la Ligue Arabe un mur en acier trempé contre lequel se fracassent les aspirations des citoyens arabes à la dignité, à la liberté, à la prospérité, à la souveraineté citoyenne.
L'Algérie, le Yémen, la Jordanie, la Syrie ont connu de violentes secousses avant le Caire. La police et les services de sécurité tabassent, emprisonnent, torturent, tuent. De leur côté les citoyens en rébellion ne semblent pas disposer à céder. Les coups de bâton, la prison et la mort ne les effraient plus. La liberté et la dignité ne s'acquièrent qu'au prix du sang. Tous les peuples arabes ont enfin fini par admettre ce postulat. C'est la belle leçon retenue de la magnifique révolution tunisienne qui s'achèveera avec l'élimination de Mohamed Ghénouchi et son équipe à qui Zine El Abidine Ben Ali avait confié la gestion du pays avant de fuir (provisoiremen?). Nous observons que villes et villages rassemblent quotidiennement des centaines de maneifestants qui expriment leurs frustrations en brûlant les symboles du pouvoir. Le cumul des problèmes est tel qu'à n'importe quel moment l'énorme machine répressive -dans la plupart des cas formée, équipée et financée par les grandes puissances européennes et les USA- ne pourra plus contenir les foules.
L'embrasement de la Tunisie était-il imprévisible ? Oui et non. L'étincelle Bouazizi a provoqué une déflagration dévastatrice parce que le dictateur et son parti n'ont jamais envisagé la possibilité que le peuple tunisien deviendrait un jour un ennemi, une montagne de TNT qui déchiquettera le pouvoir en quelques jours. Si nous analysons les causes de la révolution tunisienne nous parviendrons inévitablement à la conclusion que tous les peuples arabes cumulent les mêmes frustrations et sont habités par la même volonté de chasser les dictateurs, de libérer le pays de dirigeants imposés, d'accéder à la souveraineté citoyenne, de construire un Etat de droit.
Les seuls acteurs qui font semblant de ne pas comprendre, sentir, voir cette évolution sont les dictateurs et les super citoyens qui tirent profit du régime.
Un exemple :
Au lendemain de la marche à Alger du 12 février 2011 nous avons entendu le ministre algérien des affaires étrangères répéter les mêmes âneries qui furent proférées par son homologue égyptien quelques jours avant la destitution de Moubarak. -"L'Algérie n'est pas comme la Tunisie et l'Egypte"-.
Le ministre algérien qui a prononcé béatement ces âneries est devenu tristement célébre au cours de la parodie de procès du scandale du siècle : l'affaire Khalifa Bank. En conclusion de son audition en qualité de témoin il avait déclaré à la présidente du Tribunal :-"je n'étais pas intelligent-".
En vérité il avait eu la diabolique intelligence de faire de l'empire financier de Khalifa un pont aérien et insoupçonnable pour l'évasion des pétrodollars vers les banques suisses, françaises et anglaises qui ont la spécialité de protéger l'argent pillé par les dictateurs, les ministres et les commis d'Etat du Maghreb, du Moyen Orient, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Asie.
L'erreur du ministre a été de croire que les journalistes algériens n'avaient pas le courage de remonter jusqu'à lui et de rendre publique son implication directe dand l'affaire Khelifa. Heureusement pour lui que la présidente couchée du Tribunal avait reçu l'ordre de ne condamner que le menu fretin.
Oui, les dirigeants arabes sont vraiment tous les mêmes. Ils sont d'une intelligence diabolique et ils en usent rien que pour faire du mal à leurs pays.
Mahdi Hocine

vendredi 11 février 2011

Moubarak est parti, le monde Arabe verra le soleil

Je n'ai rien à dire,
Je suis heureux
J'ai envie de danser
Les harkis du sionisme tombent l'un après l'autre.
Abou Ghaïta, Omar Souleimane, Hussein Tantawi,
Bourreaux de la Palestine,
de Gaza,
La main dans la main De Sharon,
Pères, Lieberman, Livni, Nétanyahu,
Abdallah le Saoudien
Pour brader les territoires palestiniens
Et le pétrole arabe,
Pour brader la dignité arabe.
Pleure Hussein Barack Obama,
Pleure, pleure et pleure,
Les peuples ont identifié tes harkis.
Pleure Hillary Clinton,
Pleure Pères,
Pleure Livni,
Pleure Liberman,
Pleure Netanyahu,
Moubarak n'est plus là
Pour protéger vos colons
Et le printemps couvrira de roses Gaza
Et les enfants de Gaza tresseront des guirlandes
Pour fleurir El Qods, Jenine, Béthléeme.
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MAHDI HOCINE
11 Février 2011
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Egypte: Que perdra Nicolas Sarkozy

La chute imminente de Hosni Moubarak sera une grande perte pour le fondateur du machin nommé pompeusement Union pour la Méditerranée. Si ce machin n'a pas décollé et n'a aucune chance de décoller c'est en raison des arrières pensées qui a présidé à sa création. Nicolas Sarkozy travaillait en sous main depuis des années en vue de conduire tous les pays arabes à entretenir des relations diplomatiques et commerciales avec le colonialisme sioniste sans attendre le réglement de la question palestinienne dont les négociations sans fin n'ont rien donné aux Arabes dits modérés qui ont fait toutes les concessions imaginables aux sionistes sans contrepartie.
Moubarak n'était pas seulement le vice-président de l'UMP. Il était, avec Omar Souleimane, le bourreau de la résistance palestinienne et le protecteur des colons sionistes dans les territoires occupés.
Ceci pour dire ce qu'il représente pour les prosionistes d'Europe et d'Amérique.

Mahdi Hociine

jeudi 10 février 2011

Algérie: Ce que pense et croit Boutef

Selon des psychologues de réputation universelle et d'une compétence indéniable les hommes d'Etats comme Khadafi, les trois Abdallah (saoudien, jordanien,yéménite), Mohamed VI, El Assad, Bouteflika, Moubarak et consorts se sont barricadés derrière des croyances inébranlables qui découlent de leurs profonds désirs ou de leurs phantasmes de se vouloir des êtres uniques désignés par les divinités pour une mission exceptionnelle sur cette terre.
Nous avons le souvenir vivace d'un George Bush survolté qui se croyait promu par Dieu à la présidence des USA pour faire du Moyen-Orient une terre chrétienne.
Nos dictateurs et nos monarques sans couronne n'ont jamais cessé de proclamer qu'ils détiennent leur légitimité de Dieu et du peuple. C'est bien sûr faux mais ils ont fini par le croire et n'admettent plus que l'on dise que c'est la fraude massive et la cruauté anticitoyenne de l'armée qui les ont incrustés au sommet du pouvoir.
Pour le cas très banal de Bouteflika ce n'est pas pire.
Quand il entend des critiques qui lui déplaisent il pense tout de suite que c'est la presse du secteur privé et partisane qui ment pour vendre du vent et du papier.
Ingrate presse qu'il méprise mais qu'il nourrit au robinet de la manne publicitaire de l'Etat !
Il accuse également quelques intellectuels aigris qui veulent se faire remarquer pour accéder au partage de la rente pétrolière.
Donc tout le monde ment sur les affaires comme :
- Celle de la banque El Khalifa dont les parrains et les bénéficiaires se recrutent dans la faune des cadres de l'Etat, de l'UGTA, de la banque centrale, de la douane, de l'armée, de la PAF que les magistrats couchés n'ont pas convoqués et ne convoqueront que lorsqu'un ordre leur viendra d'en haut.
- Celle de l'honnête Chakib Khellil et de sa bande de ouled h'lal qui ont frauduleusement pompé les pétrodollars de SONATRACH (notre vache nourricière) au profit d'entreprises de copains et de coquins ayant un lien amical, parental, tribal, ventral avec les barons du sérail. Dans cette affaire à facettes multiples le chef de gang, Chakib Khellil, a été tout bonnement autorisé de retourner à son pays d'adoption, l'Amérique, à qui il avait tenté de vendre le Sahara et son pétrole au dinar symbolique.
-Celle des magistrats faussaires, des faux moudjahidine, des faux billets de 200 et 1000 dinars qui débarquent par conteneurs entiers dans les ports algériens, des importateurs qui inondent le marché algérien de faux produits pour pouvoir exporter "légalement" des millards de vrais pétrodollars.
-Celle des émeutes quotidiennes qui éclatent d'une extrémité du pays à l'autre, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest; cette Algérie profonde ou la hogra, l'absence de justice, la bureaucratie, le chômage poussent les citoyens sans piston à la violence contre tous les symboles de l'Etat que d'aucuns accusent de brader la dignité nationale, de dilapider les deniers et les bien publics en semant la pauvreté là où le travail productif assurait l'aisance matérielle et la paix sociale.
-Celle des coûts gonflés au double, voire au triple des normes universelles des gros chantiers: autoroute Est-Ouest, métro, tramway, logements sociaux, équipements urbains, hôpitaux, universités, lycées, collèges, écoles, chemins de fer et autres infrastructures.
-Celle des malades chroniques qui voient leur santé déclinée ou meurent à cause des pénuries cycliques des médicaments pendant que son ami et ministre Ould Abbes lui fredonne dans le creux de l'oreille la douce musique du "tout va bien mon prince bien aimé".
Sur d'autres plans Bouteflika croit fermement:
-Que 84% des Algériens l'adorent et souhaitent le voir demeuré leur président jusqu'à la mort même s'il vivra cent trente deux ans.
-Que la pauvreté en Algérie est une invention des journaux à qui l'ANEP n'achètent pas des pages de publicité.
-Que les jeunes qui chôment en Algérie veulent tous être des officiers de l'armée, de la police ou de la douane. Ils n'ont qu'à apprendre des métiers où l'Algérie souffre d'un gros déficit. C'est donc leur faute.
-Que les manifestants du 12 février 2011 qui réclameront son départ et la fin du régime sont des ennemis du peuple qui sont téléguidés par des puissances étrangères. Ils ne sont qu'une ridicule minorité.
-Que 99,99 % des Algériens approuvent sa bonne gouvernance comme le directeur du FMI Dominique Strauss-Khan, Nicolas Sarkozy, Angéla Merkel et l'empereur Barak Obama qui l'ont félicité plusieurs fois.
-Qu'il a donné du bonheur à 99,9999% du peuple.
En conséquence il estime de son devoir de consacrer les années qui lui reste à vivre au service du peuple qui l'adore.
N'est-ce pas injuste de voir en lui un vulgaire dictateur ?

MAHDI HOCINE
Le 10 janvier 2011

mercredi 9 février 2011

Algérie: Le danger permanent

A quoi joue le président de tous les Algériens ?
S'il projette de lever incessamment l'état d'urgence pourquoi regarde t-il d'un mauvais oeil une marche pacifique organisée par des citoyens avec qui il refuse de dialoguer sincèrement ?
La crainte des terroristes et des casseurs ?
Quelle blague !
Tout le monde devine d'où viendront les casseurs et ce qu'ils feront à fin de fournir un alibi inattaquable aux services de sécurité de réprimer sans pitié les manifestants en les accusant tout simplement d'atteinte aux biens privés et publics Ce qui est leur principale mission. Le FLN, son fils illégitime le RND et le HAMS sont rompus à ce terrible jeu d'allumer des incendies et d'appeler les pompiers. Briser une marche des laisser-pour-comptes, de démocrates indépendant de toute alliance partisane ou d'opposants agrées, quoi de plus facile. Il suffit juste de distribuer l'argent du pétrole, des bâtons et des cocktails molotov à des associations dites "civiles" pour nettoyer la rue.
Le petit peuple contre le petit peuple !
Aussi il faut s'attendre au pire le 12 février.
Voici ce qui nous inquiète en qualité d'observateur et d'acteur à la fois:
Avant 1988 à chaque fois que nous évoquions la nécessité d'organiser des marches pacifiques si nous voulions réveiller le "prince" drogué par ses conseillers et ses courtisans on nous répondait par des signes d'impuissance. Universitaires, ouvriers, cadres moyens, enseignants avouaient leur peur de mourir sans changer quoi que ce soit. Selon eux l'armée assassinerait cinq millions d'Algériens pour sauver le régime qui la dorlotte.
Aprés 1988 la peur de la prison et de la mort a complètement disparu. Le 5 octobre 1988 c'est l'armée qui a tué la peur de la prison et de la mort en tuant et en emprisonnant des dizaines, voire des centaines de manifestants.
D'ailleurs il n'y a pas une semaine qui ne commence ou s'achève sans une émeute à l'intérieur du pays, mobilisant policiers et magistrats pour réprimer les manifestants. La télévision n'en parle jamais parce que sa mission est de maquiller la réalité en continuant de nous faire croire que tout va bien et tout ira de mieux en mieux tant que le FLN, le RND et le HAMS vielleront sur le pays à l'Assemblée Nationale et au Sénat qui contrôlent les activités du gouvernement.
Préparons-nous psychologiquement à un mouvement exceptionnellement dur si le ministère de l'intérieur n'autorisera pas une marche pacifique. Car celui-ci sait que l'interdiction ne sera pas respectée. Il a dressé un plan de riposte. Ce qui mènera à un affrontement où le sang des citoyens coulera et ce sera le déshonneur pour un régime qui s'impose par les armes contre la légalité constitutionnelle.
Alger est en état de siège trois jours avant la marche pacifique.
Mon Dieu, prtéger les justes !

MAHDI HOCINE

Querelle sioniste: Tzipi Livni contre Netanyahu

A en croire Tzipi Livni, ex cheftaine du gouvernement sioniste qui fut sauvée du Tribunal Pénal international par Mahmoud Abbas et Obama, c'est Netanyahu qui a étouffé le processus de paix au Moyen Orient en s'alliant à l'extrémiste Liberman dont les troupes exigent toujours plus de colonies et l'expulsion des arabes (chrétiens et musulmans) de la partie d'El Qods qui fut occupée en I967.
La révolution tunisienne qui a contaminé l'Egypte dont elle menace le régime politique d'extinction va t-elle conduire à la libération du monde Arabe et de la Palestine?
Ce n'est pas impossible. Si Mohamed Hosni Moubarak tombera et entraînera dans sa chute Omar Souleimane les USA ne se risqueront plus de soutenir aveuglement les criminelles combines du trio Pères-Netanyahu-Liberman du fait accompli suivies depuis Camp David: c'est-à-dire faire durer le plus longtemps possible les négociations en profitant de la complicité des USA, de l'Union Eurpéenne et des dictateurs du Moyen Orient dits modérés pour étendre les colonies de peuplement sur les territoires que l'ONU a accordés aux Palestiniens. Ceci à l'effet de rendre irréalisable la création d'un Etat viable comme le demande le successeur de Yasser Arafat.
Tzipi Livni sait de quoi elle parle quand elle dénonce la mauvaise foi du Trio Pères-Liberman-Netanyahu en dirigeant ses critiques acerbes sur le troisième acolyte. Elle n'a pas caché que sans Omar Souleimane et Hosni Moubarak l'Etat sioniste n'aurait eu aucune possibilité de vivre en paix et de neutraliser la résistance armée palestinienne. L'aveu indirect prend toute sa valeur dans la situation actuelle de l'Egypte.
La révolution tunisienne n'a pas eu que cela de positif.
S'ils n'imploseront pas les régimes, égyptien, jordanien, libanais, saoudien, libyen, algérien ne seront plus les instruments actifs de la stratégie américaine dans la monde arabe. Il n'y aura plus de Fouad Siniora qui autorisera l'armée sioniste de raser Beyrouth pour le débarrasser d'un parti d'opposition. Il n'aura plus de rois comme Abdallah qui danseront bras dessus bras dessous avec des criminels de guerre comme Bush et Sarkozy pendant que l'aviation américaine rase Baghdad. Il n'y aura plus de Mahmoud Abbas qui bloquera un procès du Tribunal Pénal International pour protéger des auteurs de crimes contre l'humanité qui ont rasé Gaza en massacrant son peuple au phosphore blanc.
Les choses seront plus magnifiques quand les dictateurs arabes tomberont tous, malgré le soutien des USA et de l'Union Européenne, pour que les peuples puissent se reconstruire dans la paix, la justice, la liberté.

Mahdi Hocine

lundi 7 février 2011

Omar Souleiman, le mauvais Cheval de Barak Obama

Depuis le début du soulevement Barak Obama ne cesse de répéter que les revendications du peuple égyptien sont légitimes. En même temps il a pratiquement remplacé Moubarak par son homme de confiance à qui il a confié la charge d'assurer la transition vers des élections "propres" et "honnêtes" comme en Algérie, en Libye, en Syrie, au Gabon ou en Côte d'Ivoire.
Des élections qui reconduiront le régime avec des visages peu connus par les foules égyptiennes.
En quoi, dans ces conditions, Barak Obama a t-il respecté les revendications de la place de la Libération s'il oeuvre en coulisse à sauver le régime honni ? Il a pourtant pris note que les manifestants ne veulent ni de Omar Souleimane ni de l'ingérence US.
Malgré les tueries, la répression invisible mais bien réelle, les enlèvements et les disparations, la jeunesse campe sur ses positions: pas de dialogue , pas de négociation avant le départ de Moubarak.
Quant à l'option de Souleimane elle se précise: gagner du temps, l'usure. Plus les jours passent moins la manifestation intéressera les chaînes TV occidentales. Car la couverture en direct de la révolution gène considérablement les services de sécurité dans le"nettoyage" des rues. Les journalistes étrangers sauvagement agressés, battus à mort, délestés de leurs caméras c'est une tactique éprouvée par toutes les dictatures du Moyen Orient pour isoler les manifestants du monde avant de les massacrer.
A huis-clos.
Obama connait parfaitement cette tactique infaillible. Apparemment il la cautionne puisqu'il a placé à la commande de la période de transition le plus célèbre et le plus cruel bourreau de la démocratie au Moyen Orient, Omar Souleimane.
Il est puéril de croire que la main armée de la dictature ouvrira l'Egypte à la démocratie.

Mahdi Hocine

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Egypte: Les imams saoudiens s'impliquent pour sauver Moubarak

Férocement opposée aux jeunes manifestants de la place de la Libération en Egypte c'est l'Arabie saoudite officielle qui détient la palme de la brosse à reluire (la chita en dialecte arabe). Cela avait commencé par le monarque empaillé Abdallah qui, après avoir offert gîte et couvert au dictateur tunisien déchu, a lancé un pressant appel à l'administration américaine de sauver le régime de Moubarek. C'est, à une virgule près, le même cri de détresse du couple d'assassins Pères-Nétanyahu adressé a Sarkozy, Merkel et Obama dès le premier jour de la révolution. Et ce n'est pas une coïncidence. Les harkis du Pentagone sont aux abois. Ils craignent d'être abandonnés comme de vielles chaussettes usées après de longues décennies de loyaux services. Le souvenir du Chah d'Iran les torture nuit et jour. Ils croient Obama capable de s'allier aux islamistes pour peu que ceux-ci prennent l'engagement de ne pas réviser brutalement les accords égyptiens avec la puissance coloniale sioniste.
Hier un imam du monarque empaillé Abdallah n'a pas hésité de tronquer le Coran en jetant l'anathème su les manifestants, les accusant de provoquer à la fitna entre le peuple égyptien et son raïs qu'il aime depuis trente ans.
Pas moins.
Une fitna signifie la discorde, la haine, le rejet.
Or le Coran est limpide sur ce sujet: un dictateur et un mauvais dirigeant sont à combattre par tous les citoyens et par tous les moyens.
L'imam du monarque empaillé a inversé le sens des recommandations du livre sacré.
Traditionnellement en Arabie Saoudite les imams appellent le peuple à adorer sans retenue le roi quoi qu'il fasse parce qu'il détiendrait son pouvoir de Dieu.

Mahdi Hocine

dimanche 6 février 2011

Les généraux égyptiens payés par le Pentagone

L'armée commence à durcir sa position à l'égard des manifestants qui occupent pacifiquement la place de la libération. Ce matin les soldats ont interdit l'accès de la place à des centaines de jeunes. Le maréchal Hussein Tantaoui comme Omar Souleimane auraient décidé, sur ordre de Barak Obama, de ne pas brusquer le départ de Moubarak. Or les jeunes manifestants n'ont qu'une exigence: son départ et celui de tous ses hommes, en premier lieu son homme de confiance Omar Souleimane sur lequel Washington compte beaucoup pour sauver le régime. Nous savons que l'armée égyptienne est équipée, financée et chouchoutée par le Pentagone parce qu'elle un solide rempart de protection pour le colonialisme sioniste en Palestine. Si le régime tombera l'Amérique sera contrainte de ne plus soutenir la stratégie du pire suivie par le couple criminel Pères-Nétanyahu. L'armée égyptienne pourra t-elle se passer des deux milliards de dolars que le Congrès Américain menace de lui retirer si elle ne contrôlera plus la scène politique en Egypte.

MAHDI HOCINE

samedi 5 février 2011

Egypte: La main de l'étranger ?

Dans toutes les républiques dites "démocratiques et populaires" où les dictateurs sont soit imposés soit soutenus par des grandes puissances étrangères le langage ne varie pas. Une habitude bien enracinée: dès que des citoyens manifestent leur mécontentement dans la rue ils sont accusés d'être manipulés par des puissances étrangères. Ce qui revient à dire que ces dernières se partageraient les tâches sordides de déstabiliser directement ou indirectement nos pays. Les unes se positionnant aux côtés des dictateurs, les autres du côté des citoyens. Très souvent la même puissance jouant sur les deux tableaux, à la fois pyromane et pompier. L'important pour elle serait de provoquer l'instabilité qui empêcherait aux patriotes sincères de construire le pays dans le sens noble du terme.
Cela s'est souvent passé entre le Maghreb et la France.
Citons la Tunisie: presque tous les intellectuels et les opposants politiques qui furent persécutés par Bourguiba et Ben Ali s'étaient réfugiés dans le giron de l'ancienne puissance coloniale qui, en même, entretenait des relations plus que privilégiées avec les dictateurs.
La France a le même comportement envers le Maroc, l'Algérie, le Liban, le Tchad, le Gabon, le Niger, la Côte d'Ivoire etc. Sauf que souvent elle contribue ouvertement à l'élimination physique des opposants qui présentent un réel danger pour les dictateurs. En ce sens l'odieux assassinat de Mehdi Ben Barka est la meilleure illustration d'une puissance occidentale foncièrement démocratique à l'intérieur de ses frontières qui joue sur les deux tableaux. Le ministre marocain de l'intérieur, Oufkir, s'était personnellement déplacé en France pour superviser ou participer directement à l'assassinat de Ben Barka. Les services français de sécurité avaient préparé son voyage de A à Z avec une extraordinaire minutie. Le commanditaiire de l'opération était le roi Hassan II au vu et au su du quai d'Orsay et de l'Elysée. Mais jamais les relations franco-marocaines ne se sont mieux portées.
Dans le cas de l'Egypte nous avons vu avec quelle énergie le couple Pères-Nétanyahu s'est démené auprès de Sarkozy et de Hussein Barak Obama pour sauver le régime de Hosni Moubarek ou sacrifier celui-ci en le remplaçant par Omar Souleimane, Amr Moussa, El Baradaeï. Nous avons vu également comment l'Union Eurpéenne avait temporisé dans le même but de sauver le régime égyptien quitte à sacrifier le président actuel. N'était-ce la pression des médias et de l'opinion aurait-elle durci le ton dans une résolution commune des 27 pays de l'UE. contre la répression et l'agression des journalistes étrangers.
La main de l'étranger est donc visible.
Alors, pourquoi Mohamed Hosni Moubarak et Omar Souleimane dénoncent-ils la main étrangère qui manipulerait les manifestants et se taisent sur l'ingérence flagrante du couple Pères-Nétanyahu qui demande à ses amis occidentaux de sauver le régime égyptien ?
Traditionnellement tous les mouvements massifs des citoyens sont ciblés par la récupération. Personne n'y peut rien contre.
Mais quand un dictateur travaille au profit de puissances étrangères contre les intérêts de sa nation en accusant l'opposition de haute trahison, que faut-il penser ?

Mahdi Hocine

vendredi 4 février 2011

L'arnaque de Hussein Barak Obama

Plus de 300 morts, des centaines de blessés parmi les manifestants pacifiques. Onze jours de révolte qui en profitera ? Derrière le dos de la jeunesse des détrousseurs de cadavres se lancent dans la course au pouvoir. En coulisse Hussein Barak Obama a tissé un réseau de contact à l'effet d'amener les responsables des partis reconnus officiellement et Elbaradaeï à un compromis visant la sauvegarde de l'ossature du régime égyptien sans le PND et Moubarak.
Le dictateur est tombé, vive la dictature !
Naturellement Hussein Barak Obama a exclu les partis islamistes de ce premier tour des contacts. C'est une force que personne ne peut écarter d'une coalition gouvernementale qui aura la tâche d'organiser des élections libres. Mais elle inspire les pires craintes à l'administration américaine en raison de son projet de réviser les accords avec le régime sioniste qui a fait de l'Egypte un protecteur des colons juifs en Palestine occupée. Ni El Baradaei ni l'opposition officielle n'ont dans leurs agendas un tel projet. Un réglement équitable du problème palestinien ne les intéresse pas pour l'instant. Moubarak était un soldat américain au sens propre comme au sens figuré. Il travaillait scrupuleusement pour la consolidation des acquis sionistes après 1967. Omar Souleimane était son agent de liaison et son exécutant des basses besognes. Celui-ci avait cassé la résistance palestinienne pour priver Mahmoud Abbas d'un instrument de pression qui lui aurait permis d'arracher d'importantes concessions aux hordes sionistes: démantèlement des colonies à l'intérieur des frontières de 1967 et le retour des réfugiés. Ce que refuse Washington aux Palestiniens du fait que l'AIPAC possède les moyens de dégommer les présidents américains qui se détournent de cette voie.
Apparemment Hussein Barak Obama a convaincu les barons de l'armée égyptienne de forcer Mohamed Hosni Moubarak au départ en leur garatissant la sauvegarde de leurs biens en Europe et en Amérique. Tout le monde sait que la majorité des généraux de l'armée égyptienne sont des milliardaires qui ne font pas mystère de leurs magouilles financières.

Mahdi Hocine

Hillary Clinton taisez-vous !

Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner, car Mohamed Hosni Moubarak, Omar Souleimane et les cadres du PND sont vos harkis depuis la haute trahison de Anouar Sadate à Camp David.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner car vous n'avez jamais voulu d'une transition politique propre au Moyen Orient.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arretez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner car depuis trente ans vous avez autorisé, en toute connaissance de cause, Hosni Moubarak et Omar Souleimane d'assassiner, d'exiler et d'embastiller leurs opposants qui sont en capacité de changer pacifiquement le régime égyptien, en ayant uniquement recours au verdict des urnes au cas où il y aurait un vote honnête contrôlé par des institutions juridiques nationales et internationales indépendantes.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner car vous avez toujours contribué à étouffer les voix qui s'élèvent contre les dictateurs qui vampirisent le Tiers-Monde, de Mobotu à Moubarak en passant par Pinochet, du Zaïre au Maroc en passant en passant par l'Argentine.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner. Ne prenez pas l'opinion américaine et mondiale pour plus idiote qu'elle ne peut l'être. Mais surtout cessez vos odieuses hypocrisies. Il n'y a plus sur terre des pauvres bougres qui soit diminués mentalement au point de prendre au sérieux vos simmagrés.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Vous participez en pleine conscience à un gouvernement d'assassins qui sèment le malheur d'un bout à l'autre de la planète pour se prouver à eux-mêmes qu'ils sont les plus forts et les plus intelligents.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner car les USA ne sont pas à leur première forfaiture ni à leur dernière. Ils ont toujours bloqué les chances objectives des peuples de se libérer des dictateurs qui s'empiffrent à vos râteliers. Pas seulement au Moyen Orient mais aussi en Amérique latine, en Asie et au Maghreb. Là où vous exploitez les richesses naturelles tout en contrôlant les carrefours des 5 continents.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner. Regardez autour de vous attentivement. Le Moyen Orient, comme l'Amérique Latin et l'Asie, était votre chose. Avant les crimes flagrants de George Walker Bush vous pouviez vous y comporter en conquérants invincibles, dans certaines régions vous étiez même supportés comme une maladie incurables. Ce n'est plus le cas. La situation a totalement changé.
Vous devez l'admettre ou dormir sur vos déjections, bon gré mal gré.
Les peuples étaient fatalistes. Mais depuis la destruction de l'Irak par vos avions sans raison valable et sur un simple mensonge ils voient en vous des hordes barbares. En se révoltant massivement contre les dictateurs qui s'empiffrent à vos râteliers c'est à vous qu'ils s'adressent. Ils vous demandent de retirer vos harkis du Liban, de la Jordanie, de la Palestine, de l'Arabie Saoudite, du Kowet,de l'Algérie, du Golfe persique, du Maroc.
Ecoutez-les.
Il n'y aura plus de transition pacifique dans tous les pays du Tiers-Monde où les dictateurs sont vos "amis". A cause de votre entêtement à vous inventer des ennemis imaginaires.
S'il y a eu des dizaines de milliers d'opposants assassinés et exilés au Moyen Orient c'est parce que vous vous êtes toujours opposés (les USA quand j'écris "vous") au libre choix des peuples.
Vous avez assassiné Salvatore Allendé, vous avez affamé le peuple Palestiniens parce que les résultats d'élections honnêtes ne répondaient pas à vos voeux. Vous soutenez les fraudes massives de vos "amis";, vous encouragez les assassinats politiques qui ciblent vos "ennemis". Depuiq les génocides de George Bush en Irak, au Liban en 2006, à Gaza en 2009, les vrais démocrates du Tiers-Monde et d'Europe vous regardent en tant que cause principale de la dictature, de la mauvaise gouvernance, des malheurs et de la pauvreté du Tiers-Monde.
Taisez-vous Hillary Clinton !
Arrêtez de jouer la comédie. Le temps des manipulations médiatiques qui couvrent les négociations secrètes dans les bureaux calfeutrés des chancelleries est fini.
Désormais les USA sont nus.
Quand vous appelez à punir le pouvoir égyptien à punir les agresseurs des manifestants pacifiques de la place de la Libération au Caire, de qui parlez-vou ?
Des exécutants des basses besognes ?
Des commanditaires ?
Primo: les exécutants des basses besognes ont agi sans cagoule face aux caméras du monde entier, à dos de cheval et à dos de chameaux.. Rien n'est plus visible dans une foule qu'un agresseur à dos de chameaux.
Secondo: les commanditaires sont Omar Souleimane et son entourage. Le gouvernement dont vous avez applaudi la désignation est forcément coupable. Que vous le vouliez ou non car l'armée a laisser les agresseurs envahir la place de la Libération sans les fouiller.
Alors?
Taisez-vous Hillary Clinton !
Ayez la décence de ne pas pleurer des jeunes manifestants pacifiques que vous avez fait assassiner. Des jeunes qui sont morts à cause de votre politique néocoloniale au Moyen Orient.
Gardez vos larmes pour demain car rien ne pourra arrêter le TGV de la démocratie dans le monde Arabe.
Malgré vous et contre vos projets de faire de nous des tubes digestifs et des sous-hommes.
Malgré vous et contre votre stratégie d'oppression, de massacres, de pillage dans un Tiers-Monde qui ne veut plus tendre la main à des affameurs de votre espèce.

MAHDI HOCINE

mercredi 2 février 2011

Le Caire: un brasier à l'honneur de Moubarek !

Il l'a dit, il l'a fait. C'est moi ou le chaos. Il a brûlé le Caire pour inciter l'armée A vider les rues des manifestants. Le petit peuple s'entre déchire. Pro régime contre anti Moubarak. Lui, il est bien au chaud. Ses nervis, son parti, ses milices, son argent Lui ont offert Une contre manifestation violente, Comme il le souhaitait. Nous l'avons dit, il compte sur ses amis A Paris, en Allemagne, En Amérique et à Tel Aviv. Ils lui pardonneront S'il reprendra le pouvoir en main. Ils le jetteront au bûcher s'il tombera. Le Caire est un brasier En l'honneur du dictateur Pour sauver le dictateur Pour assassiner tous les rêves de liberté. Mahdi Hocine

3 février 2005: la mémoire confisquée !

Un jour bien triste ce 3 février 2005. Des nostalgiques de la coloniale ont craché sur la mémoire de nos martyrs et sur notre histoire. Qui en parle aujourd'hui en Algérie où une autre forfaiture s'est ajoutée à la première.

Un bref rappel:

En campagne pré-électorale Sarkozy fait voté une loi décrétant que le colonialisme a été positif en Algérie. Cinq ans après 120 députés algériens déposent une loi criminalisant le système colonial. Ce texte est remis à la présidence de l'Assemblée Nationale, puis au chef du gouvernement. Depuis personne n'en parle.

Fin 2010 monsieur Arnaud Montebourg, candidat potentiel à la succession de Sarkozy révèle dans une émission télé que le président de l'Assemblée Nationale, le coopté Abdelaziz Ziari lui avait donné l'assurance que la loi criminalisant le colonialisme n'a pas une seule chance d'être

débattue au Palais Zighout Youcef.

Pourquoi ?

Nous avons essayé d'approcher Abdellaziz Ziari dans son beau palais et dans sa somptueuse demeure. Sans succès. A chaque fois on nous expliquait les motifs boursouflés pour lesquels il n'avait pas le temps de nous recevoir: des réunions marathon pour régler définitivement les gros problèmes du chômage, de la harga, des hôpitaux mouroirs, de la pénurie de médicaments, de la spéculation, de la fuite des cerveaux et des capitaux, de notre dépendance alimentaire, de la justice qui ne prend dans ses filets que les centièmes couteaux en laissant filer les grosses pointure genre Khalifa, Khelil, Sidi Said et j'en passe.

Accuser le seul Abdelaziz Ziari de cette forfaiture serait facile.

Le premier ministre avait bloqué le dossier à son niveau, pourquoi ?

Sachant que Ahmed Ouyahia n'aime pas discuter de choses sérieuses avec les intellectuels, les journalistes, les citoyens algériens, nous n'avons pas jugé utile de courir après une audience qu'il ne daignera pas nous accorder. Il n'aime que les questions sur mesure, confectionnées pour mettre en valeur sa super intelligence, sa super bonne gouvernance.

En outre, nous le disons avec une totale franchise, nous n'avons pas pensé une seule seconde à rencontrer ni le ministre des anciens moudjahidine ni le président de ONM*. Ils étaient restés de marbre sur un dossier qui porte directement atteinte à leur honneur (en ont-ils ?): le dossier des faux moudjahidine dont le nombre reconnu par le ministre des AM s'élève à 10.000. Pour notre part nous estimons ce chiffre ridiculement bas. L'ONM est contrôlée par le pouvoir. En plus elle est associée au partage de la rente pétrolière. Par conséquent elle reçoit ses ordres d'en haut où des centres de décision l'actionnent au besoin, lui dictent ce qu'elle doit dire et faire tout en l'arrosant généreusement: fortes subventions, augmentations régulières des pensions, privilèges et avantages exorbitants pour les gradés etc.

Faut-il croire croire une folle rumeur qui circule de ci de là ?

Cette rumeur laisse entendre que Sarkozy aurait menacé de déclassifier des archives compromettantes de la guerre de libération. Ce qui aurait conduit Abdelaziz Ziari de lancer sa petite phrase à monsieur Montebourg pour rassurer les nostaligues de l'Algérie française.

Pour qui seront compromettantes les archives secrêtes que Sarkozy aurait menacé de rendre publiques.

Abdelaziz Ziari aura t-il le courage politique de démentir les affirmations de monsieur Montebourg ?

Nous pensons qu'il s'estime au dessus des citoyens, donc nullement tenu de parler à des citoyens qui ne lui ont pas donné mandat pour les représenter.



Mahdi Hocine

*)ONM: organisation nationale des moudjahidine.

Moubarek-Nétanyahu-Obama: la dernière cartouche ?

Trois cents morts en une semaine de manifestation pacifique. Le chiffre est communiqué par l'ONU.
Ce n'est pas suffisant pour le pharaon en papier pelure, création diabolique du sioniste Henry Kissinger. Celui-ci était l'équivalent d'un ministre des affaires étrangères aux USA quand il avait annoncé triomphalement que la plus grande nation arabe, l'Egypte, n'était plus qu'un cadavre en décomposition. Il jubilait car c'était la plus belle conquête des Amércains contre l'Union Soviétique au Moyen Orient. Anouar Sadate, Mohamed Hosni Moubarek et les rois de l'Arabie Saoudite avaient ouvert le monde Arabe aux exterminateurs du Peuple Palestinien. Ils avaient divisé la Ligue arabe en trois ou quatre clans, entre modérés qui ne voient en la question palestinienne qu'un problème de réfugies politiques à nourrir par l'intermédiaire d'organisations de l'ONU d'un côté et de l'autre côté les extrémistes pour qui l'indépendance de la Palestine est un devoir.
Comme la Ligue arabe était une invention d'une grande puissance coloniale, la Grande Bretagne, elle n'a jamais rien fait de bon pour les peuples Arabes.
L'on comprend mieux pourquoi Pères et Nétanyahu n'arrêtent pas de presser Obama et les dirigeants européens de ne pas abandonner Moubarak et les hommes forts de son régime comme Omar Souleimane qui assure la sécurité des colonies sionistes. Le syndrome du Chah d"Iran et de Zine el Abidine Ben Ali empêche les émules du Grand Israêl de dormir en Paix. Parmi cette engence Sarkozy, Hillary Cliton, Angéla Merkel, Obama qui ont perdu leur crédibilité auprès de l'opinion mondiale.
L'on comprend mieux pourquoi Moubarak méprise les millions d'Egyptiens qui sont sortis le 31 janvier 2011 pour lui dire de partir avec son vice-président, son gouvernement, ses députés, ses sénateurs, ses milices et ses bureaucrates. La promesse de ne pas présenter sa candidature en septembre prochain n'a pas amusé la galerie car elle lui avait été dictée par l'envoyé spécial de Barak Obama pour apaiser la rue.
Est-ce la dernière cartouche de Barak Obama pour sauver le régime égyptien dont la nouvelle tête, Omar Souleimane, est un "ami" sûr du Pentagone et d'Israêl ?
Des Américains commencent à se lasser du jeu de Washington qui peut provoquer d'autres morts parmi les manifestants pacifiques.
Pourquoi Obama veut-il à tout pris d'une transition conduite par Omar Souleimane sous la présidence symbolique de Moubarak ?
Où a-t-on vu des serviteurs d'une féroce dictature organiser des élections propres et honnêtes ?
Obama doit revoir la stratégie américaine au Moyen Orient. Le soutien des dictateurs et de la colonisation de Palestine est ce qui exacerbe la haine contre les USA dans le monde.

Mahdi Hocinne

mardi 1 février 2011

qui a peur de la démocratie au Moyen Orient ?

La question est bête mais il faut la poser même si la réponse est une évidence. Si vous comptez les points de presse de Washington, de Paris et de Netanyahu vous aurez les raisons de cette peur. Si vous comptez les appels téléphoniques entre Obama, Péres, Sarkozy et Moubarek vous aurez tous les éléments d'analyse qui vous donneront l'inévitable conclusion que la tête de Moubarek compte moins que la sauvegarde de son régime pour prévenir la contamination de l'Arabie Saoudite, la Jordanie et le golfe persique dont dépend la sécurité des colonies sionistes et l'approvisionnement en énergie de Tel Aviv. D'ailleurs Pères et Nétanyahu, qui s'opposent à la création d'un Etat Palestinien souverain dans les frontières de 1967, n'arrêtent pas d'appeler Obama et Sarkozy de sauver le régime égyptien. Ceux-ci ont répondu avec célérité en forçant Moubarak de nommer un ami de l'Etat sioniste au poste de vice-président. Un homme que rejette les manifestants..

MAHDI HOCINE