lundi 7 février 2011

Omar Souleiman, le mauvais Cheval de Barak Obama

Depuis le début du soulevement Barak Obama ne cesse de répéter que les revendications du peuple égyptien sont légitimes. En même temps il a pratiquement remplacé Moubarak par son homme de confiance à qui il a confié la charge d'assurer la transition vers des élections "propres" et "honnêtes" comme en Algérie, en Libye, en Syrie, au Gabon ou en Côte d'Ivoire.
Des élections qui reconduiront le régime avec des visages peu connus par les foules égyptiennes.
En quoi, dans ces conditions, Barak Obama a t-il respecté les revendications de la place de la Libération s'il oeuvre en coulisse à sauver le régime honni ? Il a pourtant pris note que les manifestants ne veulent ni de Omar Souleimane ni de l'ingérence US.
Malgré les tueries, la répression invisible mais bien réelle, les enlèvements et les disparations, la jeunesse campe sur ses positions: pas de dialogue , pas de négociation avant le départ de Moubarak.
Quant à l'option de Souleimane elle se précise: gagner du temps, l'usure. Plus les jours passent moins la manifestation intéressera les chaînes TV occidentales. Car la couverture en direct de la révolution gène considérablement les services de sécurité dans le"nettoyage" des rues. Les journalistes étrangers sauvagement agressés, battus à mort, délestés de leurs caméras c'est une tactique éprouvée par toutes les dictatures du Moyen Orient pour isoler les manifestants du monde avant de les massacrer.
A huis-clos.
Obama connait parfaitement cette tactique infaillible. Apparemment il la cautionne puisqu'il a placé à la commande de la période de transition le plus célèbre et le plus cruel bourreau de la démocratie au Moyen Orient, Omar Souleimane.
Il est puéril de croire que la main armée de la dictature ouvrira l'Egypte à la démocratie.

Mahdi Hocine

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