mercredi 2 février 2011

Moubarek-Nétanyahu-Obama: la dernière cartouche ?

Trois cents morts en une semaine de manifestation pacifique. Le chiffre est communiqué par l'ONU.
Ce n'est pas suffisant pour le pharaon en papier pelure, création diabolique du sioniste Henry Kissinger. Celui-ci était l'équivalent d'un ministre des affaires étrangères aux USA quand il avait annoncé triomphalement que la plus grande nation arabe, l'Egypte, n'était plus qu'un cadavre en décomposition. Il jubilait car c'était la plus belle conquête des Amércains contre l'Union Soviétique au Moyen Orient. Anouar Sadate, Mohamed Hosni Moubarek et les rois de l'Arabie Saoudite avaient ouvert le monde Arabe aux exterminateurs du Peuple Palestinien. Ils avaient divisé la Ligue arabe en trois ou quatre clans, entre modérés qui ne voient en la question palestinienne qu'un problème de réfugies politiques à nourrir par l'intermédiaire d'organisations de l'ONU d'un côté et de l'autre côté les extrémistes pour qui l'indépendance de la Palestine est un devoir.
Comme la Ligue arabe était une invention d'une grande puissance coloniale, la Grande Bretagne, elle n'a jamais rien fait de bon pour les peuples Arabes.
L'on comprend mieux pourquoi Pères et Nétanyahu n'arrêtent pas de presser Obama et les dirigeants européens de ne pas abandonner Moubarak et les hommes forts de son régime comme Omar Souleimane qui assure la sécurité des colonies sionistes. Le syndrome du Chah d"Iran et de Zine el Abidine Ben Ali empêche les émules du Grand Israêl de dormir en Paix. Parmi cette engence Sarkozy, Hillary Cliton, Angéla Merkel, Obama qui ont perdu leur crédibilité auprès de l'opinion mondiale.
L'on comprend mieux pourquoi Moubarak méprise les millions d'Egyptiens qui sont sortis le 31 janvier 2011 pour lui dire de partir avec son vice-président, son gouvernement, ses députés, ses sénateurs, ses milices et ses bureaucrates. La promesse de ne pas présenter sa candidature en septembre prochain n'a pas amusé la galerie car elle lui avait été dictée par l'envoyé spécial de Barak Obama pour apaiser la rue.
Est-ce la dernière cartouche de Barak Obama pour sauver le régime égyptien dont la nouvelle tête, Omar Souleimane, est un "ami" sûr du Pentagone et d'Israêl ?
Des Américains commencent à se lasser du jeu de Washington qui peut provoquer d'autres morts parmi les manifestants pacifiques.
Pourquoi Obama veut-il à tout pris d'une transition conduite par Omar Souleimane sous la présidence symbolique de Moubarak ?
Où a-t-on vu des serviteurs d'une féroce dictature organiser des élections propres et honnêtes ?
Obama doit revoir la stratégie américaine au Moyen Orient. Le soutien des dictateurs et de la colonisation de Palestine est ce qui exacerbe la haine contre les USA dans le monde.

Mahdi Hocinne

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