Férocement opposée aux jeunes manifestants de la place de la Libération en Egypte c'est l'Arabie saoudite officielle qui détient la palme de la brosse à reluire (la chita en dialecte arabe). Cela avait commencé par le monarque empaillé Abdallah qui, après avoir offert gîte et couvert au dictateur tunisien déchu, a lancé un pressant appel à l'administration américaine de sauver le régime de Moubarek. C'est, à une virgule près, le même cri de détresse du couple d'assassins Pères-Nétanyahu adressé a Sarkozy, Merkel et Obama dès le premier jour de la révolution. Et ce n'est pas une coïncidence. Les harkis du Pentagone sont aux abois. Ils craignent d'être abandonnés comme de vielles chaussettes usées après de longues décennies de loyaux services. Le souvenir du Chah d'Iran les torture nuit et jour. Ils croient Obama capable de s'allier aux islamistes pour peu que ceux-ci prennent l'engagement de ne pas réviser brutalement les accords égyptiens avec la puissance coloniale sioniste.
Hier un imam du monarque empaillé Abdallah n'a pas hésité de tronquer le Coran en jetant l'anathème su les manifestants, les accusant de provoquer à la fitna entre le peuple égyptien et son raïs qu'il aime depuis trente ans.
Pas moins.
Une fitna signifie la discorde, la haine, le rejet.
Or le Coran est limpide sur ce sujet: un dictateur et un mauvais dirigeant sont à combattre par tous les citoyens et par tous les moyens.
L'imam du monarque empaillé a inversé le sens des recommandations du livre sacré.
Traditionnellement en Arabie Saoudite les imams appellent le peuple à adorer sans retenue le roi quoi qu'il fasse parce qu'il détiendrait son pouvoir de Dieu.
Mahdi Hocine
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