Désireuse de devancer les évènements Washington durcit le ton. Après avoir placé Omar Souleimane, un ami sûr de l'Etat Sioniste, au poste de vice-président elle relance l'idée d'élections propres et honnêtes. Hillary Clinton insiste sur le droit des égyptiens à manifester et ordonne aux autorités égyptiennes de respecter les droits de l'homme. De retour du Pentagone le général Hussein Tantaoui digère mal son demi échec. Il s'était rendu aux USA avec un message de Moubarak suppliant le Pentagone de lui laisser le temps de reprendre la main. Mais les revendications de la rue ont poussé Obama à sacrifier son ami Moubarak pour ne pas tout perdre en Egypte. Tant que des hommes comme Omar Souleimane et Hussein Tantaoui resteront au pouvoir la sécurité de l'Etat Sioniste sera assurée. La Maison Blanche en est arrivée au point de se contenter du minimum. Elle n'a plus que le souci de ne pas paraître défendre un dictateur contre la jeunesse égyptienne.
A présent que Omar Souleimane a prêté serment personne ne s'étonnera du départ de Moubarak.
Cela ressemble à un coup d'Etat en douceur contrôlé par le Pentagone.
dimanche 30 janvier 2011
Qu'est-ce qui fait courir Barak Obama ?
A la Maison Blanche une cellule de crise suit minute par minute l'évolution de la situation en Egypte. Le sort de Hosni Moubarek l'inquiète au plus haut point. Obama, Hillary Clinton, Sarkozy, Pères et l'AIPAC ont perdu en moins d'une semaine deux bons serviteurs, Saad Harriri et Zine el Abidine Ben Ali. Mais Moubarek c'est la grosse mécanique sur laquelle repose le système néocolonial au Moyen Orient et la survie de l'apartheid en Palestine. Comment lui trouver un remplaçant en quelques jours, voire en quelques heures tant les choses vont vite au Caire ? C'est la question qui torture l'équipe Obama. Il sera impossible de dénicher un assassin de son gabarit pour contenir les peuples arabes qui n'ont pas digéré encore le génocide de Gaza perpétré avec la complicité de presque tous les dirigeants arabes.
Que faut-il faire contre des millions de jeunes pour qui la vie sous le régime Moubarek est pire que la mort ?
Des jeunes près à tout comme les Tunisiens.
Des kamikazes en puissance !
Il y a quelque chose d'anormal et d'inadmissible pour une grande puissance: les fins observateurs de la CIA, du Mossad et des services français n'ont rien vu venir. Le sursaut d'honneur des Tunisiens et des Egyptiens n'était prévisible par aucun expert. C'est un emballement de l'histoire qu'aucune force ne sera en mesure de contenir.
"- Quand un peuple décide de vivre libre le destin ne se mettra pas à travers son chemin...". C'est le beau poème qui a surchauffé les foules en Tunisie.
Au lieu de mettre en catasptrophe sur pied une cellule de crises pour tenter de sauver le régime égyptien même en sacrifiant Moubarek et sa famille, Barak Obama et ses alliés devraient réfléchir à revoir leur stratégie néocoloniale qui écrase les peuples du Tiers-Monde.
Un partenaire sera toujours mieux qu'un ennemi qu'on exploite par la force sécuritaire et la puissance des armes.
C'est la lecçon à retenir de la chute en cascade de Ben Ali, de Saad Harriri et, peut-être de Moubarek.
En attendant les suivants.
MAHDI HOCINE
Que faut-il faire contre des millions de jeunes pour qui la vie sous le régime Moubarek est pire que la mort ?
Des jeunes près à tout comme les Tunisiens.
Des kamikazes en puissance !
Il y a quelque chose d'anormal et d'inadmissible pour une grande puissance: les fins observateurs de la CIA, du Mossad et des services français n'ont rien vu venir. Le sursaut d'honneur des Tunisiens et des Egyptiens n'était prévisible par aucun expert. C'est un emballement de l'histoire qu'aucune force ne sera en mesure de contenir.
"- Quand un peuple décide de vivre libre le destin ne se mettra pas à travers son chemin...". C'est le beau poème qui a surchauffé les foules en Tunisie.
Au lieu de mettre en catasptrophe sur pied une cellule de crises pour tenter de sauver le régime égyptien même en sacrifiant Moubarek et sa famille, Barak Obama et ses alliés devraient réfléchir à revoir leur stratégie néocoloniale qui écrase les peuples du Tiers-Monde.
Un partenaire sera toujours mieux qu'un ennemi qu'on exploite par la force sécuritaire et la puissance des armes.
C'est la lecçon à retenir de la chute en cascade de Ben Ali, de Saad Harriri et, peut-être de Moubarek.
En attendant les suivants.
MAHDI HOCINE
Les harkis de Washington main dans la main !
Le monarque empaillé de l'Arabie Saoudi Abdchitane (esclave du diable) encourage vivement Hosni Moubarek de ne pas céder aux clameurs de la rue qui exigent son départ.
Ne rions pas !
Rien n'est plus logique que les deux plus efficaces harkis de Washington au Moyen Orient se serrent les coudes. La déchéance de l'un n'entraînera pas fatalement celle de l'autre mais le risque n'en est pas moins grand. Ce sont les régimes de Moubarek et de Abdchitane (totalement dépendant du Pentagone) qui ont fait de l'occupation de la Palestine un simple problème de réfugiés. Ce sont eux qui ont fait de la Ligue Arabe (une invention des anglais) une coquille vide où nos Zouama se réunissent pour s'insulter comme de vulgaires chiffonniers à cause d'un regard mal interprété.
Ni Hosni Moubarek ni Abdchitane n'aiment leurs concitoyens et ceux-ci les vomissent comme tous les peuples opprimés vomissent les usurpateurs. Mais les deux dictateurs ont peur de l'effet "dominos" qui a pris son départ en Tunisie et a contaminé l'Algérie, le Yémen, la Jordanie, la Syrie, la Libye.
Obama et Sarkozy se trompent lourdement s'ils continuent de penser que c'est uniquement la famine qui provoque le mécontentement des foules arabes.
Les peuples arabes et africains aspirent à la démocratie parce que Nicolas Sarkozy, Shimon Pères et Hussein Barak Obama souhaient les voir croupir éternellement sous la botte d'une dictature sanguinaire.
Posons une question stupide: pourquoi des démocrates comme Sarkozy et Obama, des champions autopraclamés de la légalité constitutionnelle, ne veulent pas que les peuples du Maghreb, du Moyen Orient et d'Afrique accèdent à a souveraineté citoyenne? Comment une nation peut-elle jouir de son indépendance et se reconstruire si elle est dirigée par des gangsters qui sont armés et diplomatiquement soutenus par les anciennes puissances coloniales et l''Etat voyou US ?
Ne rions pas !
Rien n'est plus logique que les deux plus efficaces harkis de Washington au Moyen Orient se serrent les coudes. La déchéance de l'un n'entraînera pas fatalement celle de l'autre mais le risque n'en est pas moins grand. Ce sont les régimes de Moubarek et de Abdchitane (totalement dépendant du Pentagone) qui ont fait de l'occupation de la Palestine un simple problème de réfugiés. Ce sont eux qui ont fait de la Ligue Arabe (une invention des anglais) une coquille vide où nos Zouama se réunissent pour s'insulter comme de vulgaires chiffonniers à cause d'un regard mal interprété.
Ni Hosni Moubarek ni Abdchitane n'aiment leurs concitoyens et ceux-ci les vomissent comme tous les peuples opprimés vomissent les usurpateurs. Mais les deux dictateurs ont peur de l'effet "dominos" qui a pris son départ en Tunisie et a contaminé l'Algérie, le Yémen, la Jordanie, la Syrie, la Libye.
Obama et Sarkozy se trompent lourdement s'ils continuent de penser que c'est uniquement la famine qui provoque le mécontentement des foules arabes.
Les peuples arabes et africains aspirent à la démocratie parce que Nicolas Sarkozy, Shimon Pères et Hussein Barak Obama souhaient les voir croupir éternellement sous la botte d'une dictature sanguinaire.
Posons une question stupide: pourquoi des démocrates comme Sarkozy et Obama, des champions autopraclamés de la légalité constitutionnelle, ne veulent pas que les peuples du Maghreb, du Moyen Orient et d'Afrique accèdent à a souveraineté citoyenne? Comment une nation peut-elle jouir de son indépendance et se reconstruire si elle est dirigée par des gangsters qui sont armés et diplomatiquement soutenus par les anciennes puissances coloniales et l''Etat voyou US ?
samedi 29 janvier 2011
Un troisième coup d'Etat en Tunisie ?
Mohamed Gannouchi a de la suite dans les idées. Vider le gouvernement de transition des ministres de Zine el Abidine Ben Ali était faisable à condition qu'il conservera son poste de chef. Ainsi il croit pouvoir effacer des mémoires des manifestants ses premières tentatives de putsch perpétrés en douceur dès la fuite du dictateur.
N'avait-il pas prétendu que le départ de Ben Ali était temporaire et que la Constitution tunisienne dans son article 56 le place en situation d'assumer la fonction présidentielle jusqu'à nouvel ordre ? La réaction instantanée de juristes a avorté le premier coup d'Etat. Mais Mohamed Ghanouchi ne se décourage pas puisque les services de sécurité de Ben Ali continuent de frapper les manifestants.r
Rassurons-nous les révoltés tunisiens ne sont pas amnésiques. Ils n'envisagent pas de quitter les rues tant qu'un seul ministre de Ben Ali aura une responsabilité dans le premier gouvernement de transition.
On ne fait pas du neuf avec des caciques du RCD. Les manifestants réclament le départ du cacique Gannouchi pour que la révolution achève sa première étape.
L'opposition soutiendra t-elle cette revendication légitime ?
N'avait-il pas prétendu que le départ de Ben Ali était temporaire et que la Constitution tunisienne dans son article 56 le place en situation d'assumer la fonction présidentielle jusqu'à nouvel ordre ? La réaction instantanée de juristes a avorté le premier coup d'Etat. Mais Mohamed Ghanouchi ne se décourage pas puisque les services de sécurité de Ben Ali continuent de frapper les manifestants.r
Rassurons-nous les révoltés tunisiens ne sont pas amnésiques. Ils n'envisagent pas de quitter les rues tant qu'un seul ministre de Ben Ali aura une responsabilité dans le premier gouvernement de transition.
On ne fait pas du neuf avec des caciques du RCD. Les manifestants réclament le départ du cacique Gannouchi pour que la révolution achève sa première étape.
L'opposition soutiendra t-elle cette revendication légitime ?
Un troisième coup d'Etat en Tunisie ?
Décidemment Mohamed Ghannouchi a de la suite dans les idées et continue de mépriser les citoyens en révolution. En vidant le gouvernement de transition des nervis de Zine el Abidine Ben Ali il a essayé d'effacer des mémoires ses deux premiers coups d'Etat perpétrés en douceur au lendemain de la fuite de son patron. N'avait-il pas prétendu que le départ du dictateur était temporaire et que la Constitution tunisienne le place en situation d'assumer les fonctions présidentielles?
Rassurons-nous. Les citoyens tunisiens ne sont pas amnésiques. Ils ont le fichier de tous les caciques. Ils ne quitteront pas la rue tant qu'un symbole de la dictature commandera le gouvernement de transition.
On ne fait pas du neuf avec des torchons usés.
MAHDI HOCINE
Moubarek au garde-à-vous !
Après quatre jours d'affrontement, 20 morts, plus de 1000 blessés et près de 11.000 citoyens entre l'incarcération arbitraire et la bastonnade, le commandeur des assassins est enfin sorti de son trou. Tard dans la nuit il est apparu sur les écrans tv. pour dire aux manifestants qu'ils ne les écoutera pas. A travers eux il a lancé un message a Peres et à Obama leur disant que jusqu'à la mort il restera le fidèle harki du néo colonialisme US. au Moyen Orient s'il continueront de le soutenir. La veille il avait chargé l'un de ses généraux de se rendre à Washigton pour supplier son ami Obama de ne pas l'abandonner comme Ben Ali. Ce qui explique son discours qui reprend uniquement des promesses éléctoralistes ressassées des centaines de fois mais qu'il n'a jamais respectées.
Il faut croire que l'implication de nature mafieuse d'un bon nombre de ses généraux dans la spéculation financière lui garantit que son maintien au pouvoir intéressent Peres, Netanyahu, Sarkozy et Obama autant que des hauts gradés de son armée. Alors il surfe sur cette vague de sympathie intéressée. Or, en politique toutes les relations sont bâties sur les convergences d'intérêts très éloignés des aspirations des électeurs.
Pour quelle raison croyez-vous que Péres, Netanyahu, Sarkozyet Obama préfèrent que les peuples arabes soient éternellement écrasés par des dictateurs ? Ils l'ont dit et redit sans pudeur. Faites le petit effort de relire leurs discours
Il faut croire que l'implication de nature mafieuse d'un bon nombre de ses généraux dans la spéculation financière lui garantit que son maintien au pouvoir intéressent Peres, Netanyahu, Sarkozy et Obama autant que des hauts gradés de son armée. Alors il surfe sur cette vague de sympathie intéressée. Or, en politique toutes les relations sont bâties sur les convergences d'intérêts très éloignés des aspirations des électeurs.
Pour quelle raison croyez-vous que Péres, Netanyahu, Sarkozyet Obama préfèrent que les peuples arabes soient éternellement écrasés par des dictateurs ? Ils l'ont dit et redit sans pudeur. Faites le petit effort de relire leurs discours
mercredi 26 janvier 2011
Les banques d'Europe et US, expertes en recèle !
Quel est le dictateur du Tiers-Monde post ou néo colonial qui n'a pas pompé les fonds du trésor public de son pays pour les placer dans les coffres des banques d'Europe et des USA. mais aussi en les investissants dans les biens mobiliers, immobiliers, des bons de trésor, des produits de la spéculation financière ou des matières pérennes comme l'or. De ce fait les banques se rendent en toute conscience coupables d'un délit du grand banditisme: recèle, complicité de pillage et de détournement des deniers publics sans être mises à l'index par les institutions judiciaires.
Des dizaines de dictateurs, des centaines de ministres et des milliers de hauts commis des Etats du Tiers-Monde transfèrent tranquillement des butins faramineux en Europe et aux USA. en prévision d'une déchéance. Une fois écartés du pouvoir ils s'installent tous en Occident où ils possèdent de quoi faire vivre confortablement plusieurs générations de leurs proches.
Bien entendu le déal est strictement entre les plus hautes sphères dirigeantes du pays d'accueil et les fugitifs. Les relations entre les deux parties sont similaires à un contrat de travail liant un employeur à ses agents, pour ne pas dire similaires à celles d'un chef de gang à l'égard de ses hommes de main "grillés" qui doivent être mis au vert pour garantir la sécurité de la bande.
Grâce à Wikiliks les petits peuples qui méprisés par les dirigeants de l'Occident civilisé connaissent désormais la cause réelle de leur grande misère et ce qui se trame dans les chancelleries des pays riches sur leur dos. Là où nos increvables "zouâma"* sont considérés comme des truands de bas étage.
Grâce à Wikileaks les peuples affamés et privés de liberté (de toutes les libertés) savent pourquoi et de quelle manière les puissances nécoloniales et ultralibérales utilisent les potentats du Tiers-Monde. Ce n'est que pour pertétuer le pompage à vil prix de nos richesses naturelles qui sont indispensables à leur prospérité. Le marché de dupes est basé sur le tout sécuritaire, le tout répressif. Du côté des puissances dites démocratiques notons la fourniture des armes, la formation des corps spéciaux de sécurité, l'équipement de l'armée, l'assistance technique, le soutien diplomatique et financier, la protection rapprochée. En contrepartie nos pentotats bien aimés, élus à plus de 8O%, sont tenus de veiller H.24 sur les "intérêts" des puissances "amies" et assurer les meilleurs conditions de séjour et de travail aux multionales qui exploitent à outrance nos précieuses matières premières.
Bien entendu, le gros perdant de ce déal c'est le citoyen lamba.
Celui-ci trinque quadriblement: chômage, habitat primitif, protection sociale et sanitaire nulle, dernier degré de la pauvreté, mendicité et prostitution à grande échelle, exploitation de l'enfance...Avec en sus l'interdiction de réver et de revendiquer un minimum d'amélioration des conditions de vie.
Pendant 23 ans Zine El Abidine Ben Ali a été, avec Moubark et le monarque saoudien, le chouchou de l'Elysée, de Washigton et du FMI qui affament le Tiers-Monde. Jusqu'à la dernière seconde de son règne sanguinaire Obama et Sarkozy sont restés à ses côtés, méprisant comme toujours les aspirations à la démocratie des peuples maghrébins et arabes. S'il avait assassiné cent mille ou cinq cents mille manifestants ils n'y auraient vu aucun mal. Bien au contraire. D'où la proposition de Michèle Alliot Marie, ministre française des affaires étrangères de l'aider à "maitiser" les manifestations. Mais à la minute où il avait levé le drapeau blanc ni Obama ni Sarkozy n'ont daigné lui tendre la main. C'est le remake de l'épisode du chah d'Iran: un zélè et fidèle "ami" de l'Occident civilisé, protecteur infaillible des intérêts US. au Moyen Orient à l'époque où le monde était divisé en deux pools (est-ouest) par une guerre froide entre américains et soviétiques pour le contrôle de la planète. Aucune puissance occidentale n'avait eu de reconnaissance pour "services rendus". Le pauvre Chah avait achevé son parcours royal en chien errant. Finalement c'est un dictateur comme lui qui lui offrira le gîte.
Ce sera toujours ainsi.
Les dictateurs du Tiers-Monde seront honorés publiquement par leurs "pairs" occidentaux (leurs patrons, selon nous) tant qu'ils conserveront le pouvoir. Mais gare à la chute! Les grands de ce monde ne fonctionnent pas au sentiment. Ils ne s'encombrent pas des harkis défaillants. Dès que ceux-ci tombent à terre leurs "amis" occidentaux leur passent sur le corps et essayent d'acheter les successeurs sans état d'âme.
Nous avons le sentiment que les publications de Wikiliks ont sérieusement compliqué la vie de nos potentats en cavale. Un signe révélateur dont nous devons tenir compte: la France et la Suisse n'avaient jamais annoncé le gèle des avoirs et la confiscation des biens des dictateurs au lendemain de leur fuite. Rédha Pahlawi, Pinochet, Marcos, Duvalier, Bokassa, les centaines de ministres et les milliers de hauts responsables n'avaient pas subi ces mesures qui figurent dans le code pénal des pays civilisés.
Zine el Abidine restera t-il une exception ? Soyons prudents dans nos conclusions. Le président tunisien déchu a toujours eu un traitement de faveur de ses "amis" occidentaux qui le citaient en exemple à suivre dans le domaine de la bonne gouvernance. Bush, Obama, Chirac, Sarkozy, Dominique Strauss-Khan étaient fiers de l'exhiber comme un homme d'Etat sans égale au Maghreb et au Moyen Orient pour ses performances économiques et ses réalisations sociales. Tous avaient gentillement fermé les yeux sur le traitement inhumain qu'il appliquait à ses opposants, sur les frasques de nature mafieuse de son entourage, sur les crimes économiques de sa grande famille. Les ambassadeurs, les intellectuels, les journalistes libres informaient régulièrement l'Elysée et Washington sur la menace d'une explosion populaire. Mais les puissants de ce monde ne voulaient pas admettre l'éventualité d'une révolte qui aboutirait à la destitution de leurs protégés en Egypte, en Arabie Saoudite, en Tunisie ou au Maroc. Et ils continuent de ne pas admettre que Moubarek puisse céder sous la pression de la rue du fait que ses généraux sont des hommes d'affaires qui sont dans l'obligation de le protéger pour ne pas perdre leurs fortunes. Il est plus fort que son peuple grâce à ses services de sécurité qui travaillent en étroite collaboration avec la CIA et le Mossad dont les méthodes anti émeutes sont radicales (infltration de casseurs, assassinats, enlèvements, emprisoonement sans jugement) puisque l'état d'urgence autorise tous les dépassements. Nous avons entendu Bark Oboma et Hillary Clinton affirmer que le régime égyptien est stable, il résistera mais il devra lacher un peu de lest.
Les grandes démocraties occidentales inventeront toujours une raison boiteuse mais plausible aux yeux de l'opinion pour entretenir des relations amoureuses avec les dictateurs sanguinaires qui affament les peuples du Tiers-Monde pour des intérêts spécifiques.
Imaginez que le dictateur égyptien et le monarque Saoudien tombent AUSSI BRUTALEMENT que Ben Ali.
Ce sera la fin de l'occupation américaine au Moyen Orient. Ce sera la fin de l'apartheid en Palestine. Ce sera la fin du pillage de nos précieuses richesses naturelles par les anciennes puissances coloniales. Nous aurons enfin les moyens de produire ce que nous consommons pour accéder à la vraie indépendance. Celle de choisir librement notre modèle de développement, celle de sélectionner nos partenaires dans l'esprit du partage équitable. Nous avons tous les atouts dans nos mains pour y parvenir. Il nous faut seulement des gouvernants qui travailleront pour la prospérité du pays comme les gouvernants de Norvège.
*) Zouama: pluriel de zaïm. Potentat.
MAHDI HOCINE
Des dizaines de dictateurs, des centaines de ministres et des milliers de hauts commis des Etats du Tiers-Monde transfèrent tranquillement des butins faramineux en Europe et aux USA. en prévision d'une déchéance. Une fois écartés du pouvoir ils s'installent tous en Occident où ils possèdent de quoi faire vivre confortablement plusieurs générations de leurs proches.
Bien entendu le déal est strictement entre les plus hautes sphères dirigeantes du pays d'accueil et les fugitifs. Les relations entre les deux parties sont similaires à un contrat de travail liant un employeur à ses agents, pour ne pas dire similaires à celles d'un chef de gang à l'égard de ses hommes de main "grillés" qui doivent être mis au vert pour garantir la sécurité de la bande.
Grâce à Wikiliks les petits peuples qui méprisés par les dirigeants de l'Occident civilisé connaissent désormais la cause réelle de leur grande misère et ce qui se trame dans les chancelleries des pays riches sur leur dos. Là où nos increvables "zouâma"* sont considérés comme des truands de bas étage.
Grâce à Wikileaks les peuples affamés et privés de liberté (de toutes les libertés) savent pourquoi et de quelle manière les puissances nécoloniales et ultralibérales utilisent les potentats du Tiers-Monde. Ce n'est que pour pertétuer le pompage à vil prix de nos richesses naturelles qui sont indispensables à leur prospérité. Le marché de dupes est basé sur le tout sécuritaire, le tout répressif. Du côté des puissances dites démocratiques notons la fourniture des armes, la formation des corps spéciaux de sécurité, l'équipement de l'armée, l'assistance technique, le soutien diplomatique et financier, la protection rapprochée. En contrepartie nos pentotats bien aimés, élus à plus de 8O%, sont tenus de veiller H.24 sur les "intérêts" des puissances "amies" et assurer les meilleurs conditions de séjour et de travail aux multionales qui exploitent à outrance nos précieuses matières premières.
Bien entendu, le gros perdant de ce déal c'est le citoyen lamba.
Celui-ci trinque quadriblement: chômage, habitat primitif, protection sociale et sanitaire nulle, dernier degré de la pauvreté, mendicité et prostitution à grande échelle, exploitation de l'enfance...Avec en sus l'interdiction de réver et de revendiquer un minimum d'amélioration des conditions de vie.
Pendant 23 ans Zine El Abidine Ben Ali a été, avec Moubark et le monarque saoudien, le chouchou de l'Elysée, de Washigton et du FMI qui affament le Tiers-Monde. Jusqu'à la dernière seconde de son règne sanguinaire Obama et Sarkozy sont restés à ses côtés, méprisant comme toujours les aspirations à la démocratie des peuples maghrébins et arabes. S'il avait assassiné cent mille ou cinq cents mille manifestants ils n'y auraient vu aucun mal. Bien au contraire. D'où la proposition de Michèle Alliot Marie, ministre française des affaires étrangères de l'aider à "maitiser" les manifestations. Mais à la minute où il avait levé le drapeau blanc ni Obama ni Sarkozy n'ont daigné lui tendre la main. C'est le remake de l'épisode du chah d'Iran: un zélè et fidèle "ami" de l'Occident civilisé, protecteur infaillible des intérêts US. au Moyen Orient à l'époque où le monde était divisé en deux pools (est-ouest) par une guerre froide entre américains et soviétiques pour le contrôle de la planète. Aucune puissance occidentale n'avait eu de reconnaissance pour "services rendus". Le pauvre Chah avait achevé son parcours royal en chien errant. Finalement c'est un dictateur comme lui qui lui offrira le gîte.
Ce sera toujours ainsi.
Les dictateurs du Tiers-Monde seront honorés publiquement par leurs "pairs" occidentaux (leurs patrons, selon nous) tant qu'ils conserveront le pouvoir. Mais gare à la chute! Les grands de ce monde ne fonctionnent pas au sentiment. Ils ne s'encombrent pas des harkis défaillants. Dès que ceux-ci tombent à terre leurs "amis" occidentaux leur passent sur le corps et essayent d'acheter les successeurs sans état d'âme.
Nous avons le sentiment que les publications de Wikiliks ont sérieusement compliqué la vie de nos potentats en cavale. Un signe révélateur dont nous devons tenir compte: la France et la Suisse n'avaient jamais annoncé le gèle des avoirs et la confiscation des biens des dictateurs au lendemain de leur fuite. Rédha Pahlawi, Pinochet, Marcos, Duvalier, Bokassa, les centaines de ministres et les milliers de hauts responsables n'avaient pas subi ces mesures qui figurent dans le code pénal des pays civilisés.
Zine el Abidine restera t-il une exception ? Soyons prudents dans nos conclusions. Le président tunisien déchu a toujours eu un traitement de faveur de ses "amis" occidentaux qui le citaient en exemple à suivre dans le domaine de la bonne gouvernance. Bush, Obama, Chirac, Sarkozy, Dominique Strauss-Khan étaient fiers de l'exhiber comme un homme d'Etat sans égale au Maghreb et au Moyen Orient pour ses performances économiques et ses réalisations sociales. Tous avaient gentillement fermé les yeux sur le traitement inhumain qu'il appliquait à ses opposants, sur les frasques de nature mafieuse de son entourage, sur les crimes économiques de sa grande famille. Les ambassadeurs, les intellectuels, les journalistes libres informaient régulièrement l'Elysée et Washington sur la menace d'une explosion populaire. Mais les puissants de ce monde ne voulaient pas admettre l'éventualité d'une révolte qui aboutirait à la destitution de leurs protégés en Egypte, en Arabie Saoudite, en Tunisie ou au Maroc. Et ils continuent de ne pas admettre que Moubarek puisse céder sous la pression de la rue du fait que ses généraux sont des hommes d'affaires qui sont dans l'obligation de le protéger pour ne pas perdre leurs fortunes. Il est plus fort que son peuple grâce à ses services de sécurité qui travaillent en étroite collaboration avec la CIA et le Mossad dont les méthodes anti émeutes sont radicales (infltration de casseurs, assassinats, enlèvements, emprisoonement sans jugement) puisque l'état d'urgence autorise tous les dépassements. Nous avons entendu Bark Oboma et Hillary Clinton affirmer que le régime égyptien est stable, il résistera mais il devra lacher un peu de lest.
Les grandes démocraties occidentales inventeront toujours une raison boiteuse mais plausible aux yeux de l'opinion pour entretenir des relations amoureuses avec les dictateurs sanguinaires qui affament les peuples du Tiers-Monde pour des intérêts spécifiques.
Imaginez que le dictateur égyptien et le monarque Saoudien tombent AUSSI BRUTALEMENT que Ben Ali.
Ce sera la fin de l'occupation américaine au Moyen Orient. Ce sera la fin de l'apartheid en Palestine. Ce sera la fin du pillage de nos précieuses richesses naturelles par les anciennes puissances coloniales. Nous aurons enfin les moyens de produire ce que nous consommons pour accéder à la vraie indépendance. Celle de choisir librement notre modèle de développement, celle de sélectionner nos partenaires dans l'esprit du partage équitable. Nous avons tous les atouts dans nos mains pour y parvenir. Il nous faut seulement des gouvernants qui travailleront pour la prospérité du pays comme les gouvernants de Norvège.
*) Zouama: pluriel de zaïm. Potentat.
MAHDI HOCINE
mardi 25 janvier 2011
Comment oublier sarkozy?
Au cours des premiers mois de sa surprenante élection à la tête de l'Etat français, devant six mille journalistes du monde entier Sarkozy avait déclaré que la France avait besoin des dictateurs du Sud parce que ceux-ci protègent ses intérêts chez eux. Je cite de mémoire. Ce qui m'avait choqué en ce jour ce n'était pas la "franchise" du nouveau président. C'était l'indifférence des journalistes occidentaux et arabes à des propos que personne n'aurait passé sous silence si un "élu" arabe avait dit lamême chose en parlant d'un dirigeant européen ou américain.
Hypocrisies de haute voltige: les mêmes journalistes qui s'étaient tus en 2007 s'indignent aujourd'hui de ce que l'équipe Sarkozyiste ait attendu la fuite de Zine el Abidine Ben Ali pour se rendre compte que celui-ci n'était qu'un vulgaire Bokassa que le patron actuel de l'Elysée chouchoutait pour des raisons bassement "politichiennes". Et pourtant Sarkozy n'a jamais caché ses relations contre nature avec les pires dictateurs du monde Arabe et d'Afrique au point qu'il avait sévèrement sanctionné la plus honnête de ses ministres, Ramayade, pour son refus d'honorer l'un de ses "prestigieux" invités qui avait débarqué à Paris avec, en poche, des milliards à dilapider en vue de révigorer l'industrie française de l'armement qui était en perte de vitesse.
Si la déphasée Michèle Alliot Marie avait proposé l'aide de la police française pour mater la révolte du peuple tunisien ce n'était pas de son propre chef. D'ailleurs Fillon s'est vu poussé en première ligne pour la défendre et masquer la courte vue de l'Elysée dont les patrons successifs
voient dans les peuples arabes des tubes digestifs qui n'ont que faire de la démocratie, de la souveraineté citoyenne, de la liberté d'expression. Dans tous les cas de figure ce ne sont pas les politiciens qui doivent porter seul le chapeau, les intellectuels qui squattent sans interruption les médias et se taisent sont autant coupables qu'eux.
Il n'y a pas un seul pays arabe où les dictateurs et les monarques féodaux ne sont pas menacés par une révolution à la tunisienne qui a démontré que les peuples du Sud ont des ennemis extérieurs plus féroces que les dictateurs locaux. Ce sont les dirigeants occidentaux, champions auto proclamés de la démocratie qui soutiennent les régimes répressifs au prétexte que les peuples qui ont faim n'ont que faire de la souveraineté citoyenne. Comme si l'Europe se serait développée sans l'application rigoureuse de la charte des droits de l'homme qui donne le droit au citoyen de sanctionner ses mauvais gouvernants.
MAHDI HOCINE
Hypocrisies de haute voltige: les mêmes journalistes qui s'étaient tus en 2007 s'indignent aujourd'hui de ce que l'équipe Sarkozyiste ait attendu la fuite de Zine el Abidine Ben Ali pour se rendre compte que celui-ci n'était qu'un vulgaire Bokassa que le patron actuel de l'Elysée chouchoutait pour des raisons bassement "politichiennes". Et pourtant Sarkozy n'a jamais caché ses relations contre nature avec les pires dictateurs du monde Arabe et d'Afrique au point qu'il avait sévèrement sanctionné la plus honnête de ses ministres, Ramayade, pour son refus d'honorer l'un de ses "prestigieux" invités qui avait débarqué à Paris avec, en poche, des milliards à dilapider en vue de révigorer l'industrie française de l'armement qui était en perte de vitesse.
Si la déphasée Michèle Alliot Marie avait proposé l'aide de la police française pour mater la révolte du peuple tunisien ce n'était pas de son propre chef. D'ailleurs Fillon s'est vu poussé en première ligne pour la défendre et masquer la courte vue de l'Elysée dont les patrons successifs
voient dans les peuples arabes des tubes digestifs qui n'ont que faire de la démocratie, de la souveraineté citoyenne, de la liberté d'expression. Dans tous les cas de figure ce ne sont pas les politiciens qui doivent porter seul le chapeau, les intellectuels qui squattent sans interruption les médias et se taisent sont autant coupables qu'eux.
Il n'y a pas un seul pays arabe où les dictateurs et les monarques féodaux ne sont pas menacés par une révolution à la tunisienne qui a démontré que les peuples du Sud ont des ennemis extérieurs plus féroces que les dictateurs locaux. Ce sont les dirigeants occidentaux, champions auto proclamés de la démocratie qui soutiennent les régimes répressifs au prétexte que les peuples qui ont faim n'ont que faire de la souveraineté citoyenne. Comme si l'Europe se serait développée sans l'application rigoureuse de la charte des droits de l'homme qui donne le droit au citoyen de sanctionner ses mauvais gouvernants.
MAHDI HOCINE
dimanche 23 janvier 2011
Stéphane Hesse, un nobélisable en puissance
Indignez-vous, ce petit livre d'un grand homme est le mieux placé pour le prochain prix Nobel de la paix et celui de la littérature. Mais voilà ! Les jurés de cette très peu noble institution sont des marionnettes dont les ficelles sont tirées on ne sait d'où.
Qu'a-fait Barak Obama pour la paix après avoir été décoré de la médaille Nobel ?
Au contraire il a aggravé les conflits au Moyen Orient en encourageant la colonisation en Palestine.
Des criminels de guerre et des tortionnaires figurent au palmarès Nobel.
Or Stéphane Hessel a consacré soixante-dix ans de sa vie à militer pour la paix, la justice, le rapprochement des peuples. Son petit livre ''indignez-vous'' appelle les femmes et les hommes de s'indigner contre l'injustice, la hogra, la dictature de la finance internationale qui provoque la famine et la détresse à l'échelle planétaire, le colonialisme, la course à l'armement de destruction massive. Tout cela c'est dans l'esprit et la lettre de la fondation Nobel. Mais Stéphane Hessel critique les pratiques sionistes contre le peuple Palestinien. Les jurés qui distribuent le prix Nobel dans plusieurs disciplines ne sont pas autorisés de récompenser les grands hommes qui défendent le droit du peuple palestinien à l'indépendance.
D'ailleurs Hessel est aujourd'hui la cible d'une faune de pseudo intellectuels franco-sionistes qui veulent l'assassiner comme ils l'ont fait pour l'abbé Pierre. C'est la meute qui se croit toujours en pouvoir de briser les libres penseurs rien qu'en aboyant. Mais cette fois la cible n'est pas à la portée des nains.
Qui nous dit que Stéphane Hessel accepterait d'être déshonoré par une distinction que des tortionnaires et des criminels de guerre ont obtenue avant lui ?
Qu'a-fait Barak Obama pour la paix après avoir été décoré de la médaille Nobel ?
Au contraire il a aggravé les conflits au Moyen Orient en encourageant la colonisation en Palestine.
Des criminels de guerre et des tortionnaires figurent au palmarès Nobel.
Or Stéphane Hessel a consacré soixante-dix ans de sa vie à militer pour la paix, la justice, le rapprochement des peuples. Son petit livre ''indignez-vous'' appelle les femmes et les hommes de s'indigner contre l'injustice, la hogra, la dictature de la finance internationale qui provoque la famine et la détresse à l'échelle planétaire, le colonialisme, la course à l'armement de destruction massive. Tout cela c'est dans l'esprit et la lettre de la fondation Nobel. Mais Stéphane Hessel critique les pratiques sionistes contre le peuple Palestinien. Les jurés qui distribuent le prix Nobel dans plusieurs disciplines ne sont pas autorisés de récompenser les grands hommes qui défendent le droit du peuple palestinien à l'indépendance.
D'ailleurs Hessel est aujourd'hui la cible d'une faune de pseudo intellectuels franco-sionistes qui veulent l'assassiner comme ils l'ont fait pour l'abbé Pierre. C'est la meute qui se croit toujours en pouvoir de briser les libres penseurs rien qu'en aboyant. Mais cette fois la cible n'est pas à la portée des nains.
Qui nous dit que Stéphane Hessel accepterait d'être déshonoré par une distinction que des tortionnaires et des criminels de guerre ont obtenue avant lui ?
samedi 22 janvier 2011
Alger: le tout sécuritaire, comme de bien entendu !
D'un côté on ferme toutes les portes au nez de la citoyenneté souveraine, de l'autre côté on exhibe les gros moyens de répression pour bloquer une manifestation pacifique.
Jusqu'à quand ?
Pourquoi en arriver à la violence?
Ouyahia est le mieux placé pour savoir que ce n'est pas en subventionnant les prix des produits de première nécessité que se calmeront les esprits et se tairont les revendications des chômeurs,
des mal logés et de tous ceux qui rêvent d'un Etat de droit, permissif aux concepts de souveraineté citoyenne pour que chacun puisse librement apporter sa pierre à la construction d'une nation forte, juste, libre, fraternelle et unie avec son extraordinaire diversité.
Dépenser des milliards pour remplir les ventres n'est pas la solution.
Si une classe dirigeante est incapable d'écouter un citoyen et répond à ses revendications logiques par la cruauté des forces anti émeutes elle finira par perdre son âme et toutes les chances de conserver l'estime de soi.
Mahdi Hocine
Jusqu'à quand ?
Pourquoi en arriver à la violence?
Ouyahia est le mieux placé pour savoir que ce n'est pas en subventionnant les prix des produits de première nécessité que se calmeront les esprits et se tairont les revendications des chômeurs,
des mal logés et de tous ceux qui rêvent d'un Etat de droit, permissif aux concepts de souveraineté citoyenne pour que chacun puisse librement apporter sa pierre à la construction d'une nation forte, juste, libre, fraternelle et unie avec son extraordinaire diversité.
Dépenser des milliards pour remplir les ventres n'est pas la solution.
Si une classe dirigeante est incapable d'écouter un citoyen et répond à ses revendications logiques par la cruauté des forces anti émeutes elle finira par perdre son âme et toutes les chances de conserver l'estime de soi.
Mahdi Hocine
Michèle Aliot Marie: La partialité personnifiée!
Après Lionel Jospin en qualité de premier ministre d'un gouvernement mitterrandiste c'est autour de Michèle Aliot Marie en tant que ministre des affaires étrangères du deuxième gouvernement sarkozyste qui affiche un part pris très peu diplomatique en faveur des criminels sionistes. Son déplacement de janvier 2011 l'a exposée à une pluie d'oeufs, de fruits pourris et de chaussures lancés par les parents des prisonniers palestiniens.
Mérite t-elle cet accueil inhospitalier ?
Nous répondons par un oui massif.
En Palestine occupée onze mille prisonniers dont des centaines de femmes et d'enfants sont entassés dans les geôles du régime Pères-Netanyahu contre un soldat sioniste retenu par un groupe de résistants. Mais la ministre française s'était faite un devoir de rendre visite aux parents du soldat sioniste pour leur manifester son soutien en méprisant les palestiniens qui croyaient qu'elle allait les gratifier de la même attention, surtout en ce qui concerne les femmes et les enfants.
Peut-on être plus partial, plus complice d'un régime qui s'identifie de plus en plus dans ses pratiques à celui de Botha de triste mémoire ?
A vous de répondre sans préjugé.
A ce haut niveau de la diplomatie française c'est signe en clair qui confirme que Sarkozy n'est toujours pas disposé à oeuvrer sérieusement pour un règlement équitable du conflit au Moyen
Orient. Le prétexte est toujours le même: la sécurité pour l'Etat sioniste alors que c'est lui qui massacre à intervalles réguliers les Libanais, les Palestiniens et les Syriens et colonise sans arrêt des territoires usurpés.
Mahdi Hocine
Mérite t-elle cet accueil inhospitalier ?
Nous répondons par un oui massif.
En Palestine occupée onze mille prisonniers dont des centaines de femmes et d'enfants sont entassés dans les geôles du régime Pères-Netanyahu contre un soldat sioniste retenu par un groupe de résistants. Mais la ministre française s'était faite un devoir de rendre visite aux parents du soldat sioniste pour leur manifester son soutien en méprisant les palestiniens qui croyaient qu'elle allait les gratifier de la même attention, surtout en ce qui concerne les femmes et les enfants.
Peut-on être plus partial, plus complice d'un régime qui s'identifie de plus en plus dans ses pratiques à celui de Botha de triste mémoire ?
A vous de répondre sans préjugé.
A ce haut niveau de la diplomatie française c'est signe en clair qui confirme que Sarkozy n'est toujours pas disposé à oeuvrer sérieusement pour un règlement équitable du conflit au Moyen
Orient. Le prétexte est toujours le même: la sécurité pour l'Etat sioniste alors que c'est lui qui massacre à intervalles réguliers les Libanais, les Palestiniens et les Syriens et colonise sans arrêt des territoires usurpés.
Mahdi Hocine
vendredi 21 janvier 2011
Sarkozy censure Stéphan Hessel
L'infatigable et éternel jeune militant des droits humains et de la paix vient d'être interdit de conférence, où?
A Paris , pardi ! En France, mère auto proclamée des droits humains, de la liberté, de la légalité et que sais-je encore.
Triste époque!
Stéphane Hessel défend le droit des palestiniens à l'indépendancc en même temps que les droits des juifs à un Etat dans le cadre des résolutions de l'ONU. Il n'est pas antisémite. Il est antifasciste, anticolonialiste, antiimpérialiste, antiextrêmiste, antisioniste comme les humanistes du monde entier. De la hauteur vertigineuse de ses 92 ans (que Dieu préserve sa santé) il observe le monde avec une lucidité exceptionnelle. En plus il n'a rien perdu de sa sincérité de jeunesse, de son enthousiasme dans ses engagements altruistes. Il était présent quand le monde entier manifestait contre la guerre du Vietnam, la torture en Algérie, la dictature de Pinochet, la déforestation de l'Amérique Latine, l'invasion de l'Irak, le bombardement du Liban, le pillage des richesses naturelles du Tiers-Monde, l'injustice, la famine, les dictatures militaires. Ce n'est pas un juif qui cultive la haine. C'est un humaniste de conviction, dans le sens noble du terme, dont le combat est celui de sept milliards de terriens qui n'ont ni le droit ni les moyens de faire entendre leurs voix par l'Europe citoyenne à travers les médias lourds de l'Occident pillard, affameur, usurpateur, corrupteur, empoisonneur, ségrégationniste, exterminateur (nous reviendrons dans un autre texte sur ces qualifiants).
Cette fois Stéphane Hessel a jugé qu'il était grand temps de durcir et de muscler les actions contre le gouvernement raciste de Netanyahu. Réponse instantanée et violente du lobbies sioniste français par le biais d'une puissante organisation non gouvernementale, le CRIF : annulation de sa conférence qui était programmée à l'Ecole National Supérieure. Les observateurs semblent mettre ce coup de jarnac sur le compte de la ministre de l'Enseignement Supérieur. De notre côté nous posons une petite question:
Depuis quand les ministres des gouvernements Fillon prennent et exécutent des décisions sans l'aval de Sarkozy? Celui-ci n'aime pas que l'on chagrine les dirigeants sionistes. N'a-t-il pas fait voter en catastrophe des lois interdisant aux juges français de poursuivre les destructeurs de Gaza (Pères, Olmert, Livni, Barak, Ashkénazy ect.)? Combien de fois a-t-il clamé énergiquement son opposition à des sanctions contre l'Etat raciste sioniste ? Il ne veut rien qu'un semblant de négociation qui donne l'illusion d'une vraie avancée vers un semblant de paix au Moyen Orient.
Passons.
Pour nous, dans ce problème qui n'est pas nouveau (nous pensons à l'abbé Pierre), ce qui nous intéresse ce sont les réactions des donneurs de leçons toujours prompts à intervenir genre Bernard Henri-Levy, Jean Daniel, Berkmann, Glugsmann, Barbier et consorts qui prétendent défendre la liberté d'expression et le font sauf quand l'Etat raciste sioniste est directement mis en cause. Dans ce cas très précis ils deviennent carpes molles ou hyènes enragées. L'affaire de l'abbé Pierre est l'illustration parfaite de leur servilité à l'égard du sionisme international. De quelle manière ils avaient déchiqueté la personnalité française la plus respectable, la plus marquante, la plus plébiscitée du militantisme humanitaire (fierté des citoyens français). Le bon monsieur avait eu l'indicible courage de dire une petite vérité sur l'apartheid en Palestine occupée. Son erreur a été de sous-estimer le rapport de servitude qui lie les maîtres des médias et un grand nombre de journalistes aux lobbies sionistes.
Quant a l"autre grand monsieur Stéphane Hessel qui nous donne une belle image de la France, il n'est ni naïf ni lâche. Riche de plus de soixante dix ans de combat il saura contourner la censure et faire la nique à Sarkozy qu'il exècre à juste titre. Son petit ouvrage vendu comme du pain (indignez-vous) a démontré que les citoyens français le respectent, l'aiment et l'écoutent plus que tous les politiciens, les Jean Daniel, les Barbier, Les Bernard Henri-Levy et les Sarkozy réunis parce qu'ils se reconnaîssent en ses engagements même s'ils ne sont pas sur le champ de bataille.
MAHDI HOCINE
A Paris , pardi ! En France, mère auto proclamée des droits humains, de la liberté, de la légalité et que sais-je encore.
Triste époque!
Stéphane Hessel défend le droit des palestiniens à l'indépendancc en même temps que les droits des juifs à un Etat dans le cadre des résolutions de l'ONU. Il n'est pas antisémite. Il est antifasciste, anticolonialiste, antiimpérialiste, antiextrêmiste, antisioniste comme les humanistes du monde entier. De la hauteur vertigineuse de ses 92 ans (que Dieu préserve sa santé) il observe le monde avec une lucidité exceptionnelle. En plus il n'a rien perdu de sa sincérité de jeunesse, de son enthousiasme dans ses engagements altruistes. Il était présent quand le monde entier manifestait contre la guerre du Vietnam, la torture en Algérie, la dictature de Pinochet, la déforestation de l'Amérique Latine, l'invasion de l'Irak, le bombardement du Liban, le pillage des richesses naturelles du Tiers-Monde, l'injustice, la famine, les dictatures militaires. Ce n'est pas un juif qui cultive la haine. C'est un humaniste de conviction, dans le sens noble du terme, dont le combat est celui de sept milliards de terriens qui n'ont ni le droit ni les moyens de faire entendre leurs voix par l'Europe citoyenne à travers les médias lourds de l'Occident pillard, affameur, usurpateur, corrupteur, empoisonneur, ségrégationniste, exterminateur (nous reviendrons dans un autre texte sur ces qualifiants).
Cette fois Stéphane Hessel a jugé qu'il était grand temps de durcir et de muscler les actions contre le gouvernement raciste de Netanyahu. Réponse instantanée et violente du lobbies sioniste français par le biais d'une puissante organisation non gouvernementale, le CRIF : annulation de sa conférence qui était programmée à l'Ecole National Supérieure. Les observateurs semblent mettre ce coup de jarnac sur le compte de la ministre de l'Enseignement Supérieur. De notre côté nous posons une petite question:
Depuis quand les ministres des gouvernements Fillon prennent et exécutent des décisions sans l'aval de Sarkozy? Celui-ci n'aime pas que l'on chagrine les dirigeants sionistes. N'a-t-il pas fait voter en catastrophe des lois interdisant aux juges français de poursuivre les destructeurs de Gaza (Pères, Olmert, Livni, Barak, Ashkénazy ect.)? Combien de fois a-t-il clamé énergiquement son opposition à des sanctions contre l'Etat raciste sioniste ? Il ne veut rien qu'un semblant de négociation qui donne l'illusion d'une vraie avancée vers un semblant de paix au Moyen Orient.
Passons.
Pour nous, dans ce problème qui n'est pas nouveau (nous pensons à l'abbé Pierre), ce qui nous intéresse ce sont les réactions des donneurs de leçons toujours prompts à intervenir genre Bernard Henri-Levy, Jean Daniel, Berkmann, Glugsmann, Barbier et consorts qui prétendent défendre la liberté d'expression et le font sauf quand l'Etat raciste sioniste est directement mis en cause. Dans ce cas très précis ils deviennent carpes molles ou hyènes enragées. L'affaire de l'abbé Pierre est l'illustration parfaite de leur servilité à l'égard du sionisme international. De quelle manière ils avaient déchiqueté la personnalité française la plus respectable, la plus marquante, la plus plébiscitée du militantisme humanitaire (fierté des citoyens français). Le bon monsieur avait eu l'indicible courage de dire une petite vérité sur l'apartheid en Palestine occupée. Son erreur a été de sous-estimer le rapport de servitude qui lie les maîtres des médias et un grand nombre de journalistes aux lobbies sionistes.
Quant a l"autre grand monsieur Stéphane Hessel qui nous donne une belle image de la France, il n'est ni naïf ni lâche. Riche de plus de soixante dix ans de combat il saura contourner la censure et faire la nique à Sarkozy qu'il exècre à juste titre. Son petit ouvrage vendu comme du pain (indignez-vous) a démontré que les citoyens français le respectent, l'aiment et l'écoutent plus que tous les politiciens, les Jean Daniel, les Barbier, Les Bernard Henri-Levy et les Sarkozy réunis parce qu'ils se reconnaîssent en ses engagements même s'ils ne sont pas sur le champ de bataille.
MAHDI HOCINE
jeudi 20 janvier 2011
A qui le tour ?
Sur l'imprévisible et si belle révolution de la jeunesse tunisienne contre la dictature tout reste à dire. Décembre 2010 janvier la victoire reste incomplète. Les loups déguisés en agnelets tiennent encore les rênes du pouvoir par le biais d'un fidèle vassal du gang Ben Ali. Les mercenaires qui avaient confisqué la citoyenneté avec le soutien de l'Occident civilisé resteront longtemps embusqués pour récupérer la colère populaire.
La vigilance s'impose plus que jamais. La fuite de Zine El Abidine en Arabie Saoudite ne doit être appréhendée qu'une étape vers la victoire. La tentative de coup d'Etat, le 15 janvier 2011, de Mohamed Gannouchi qui avait prétendu que le dictateur l'avait chargé de l'intérim avant de partir est une preuve que le fuyard avait essayé de placer ses pions en prévision d'un éventuel retour une fois le calme revenu. Fort heureusement que le coup d'Etat a été avorté par la poursuite des manifestations. Mais Mohamed Gannouchi demeure l'innamovible premier ministre d'un gouvernement de transistion d'où ont été exclus les opposants qui ne sont jamais compromis avec le régime Ben Ali.
C'est un grand danger pour la révolution des citoyens libres, pour paraphraser le bouillant Attouane Abdelberi.
Cependant nous sommes tenus de reconnaître que la jeunesse tunisienne a donné le coup d'envoi à un large mouvement de protestation dans plusieurs pays arabes contre les Etats policiers et affameurs. Si l'un des plus férocement démonstratifs dictateur de l'histoire a hissé le drapeau blanc au bout de 25 jours de confrontation c'est le signe que ses pairs essayeront de résister plus longtemps que lui mais finiront par céder. Les jeunes en Egypte, en Syrie, en Algérie, en lybie, au Maroc, en Jordanie, en Irak, au Yemen y croient très fort. Ils ne cherchent la confrontation que parce que tous les canaux du dialogue constructif sont entravés par les dictateurs.
Nous irons avec eux au charbon en espérant que les balles des mercenaires épargneront les jeunes grâce à nos corps déglingués. D'autant plus que rares sont les armées du monde arabe qui peuvent se vanter d'avoir des généraux patriotes comme Rachid Ammar qui a démissionné pour ne pas être forcé d'assassiner des citoyens qui réclament liberté, justice, travail, logement.
Pour immortaliser mes premières impressions en tant que Maghrébin et Arabe végétant sous un
régime archaïque j'évoquerai trois scènes très significatives, selon mon humble avis.
Première scène:
Une chambre d'hôpital. Mohamed Bouazizi, enroulé dans le pansement de la tête aux pieds, est étendu sur le lit. En face de lui des médecins et Zine El Abidine Ben Ali blême, le regard fuyant, embarrassé. Bouazizi c'est le marchand ambulant dont le suicide a embrasé la Tunisie. Son geste a abouti à la chute du dictateur.
Deuxième scène:
Un agent de sécurité en civil poursuit un jeune manifestant. Il le rattrape, l'étale par terre d'un croche-pied, lui assène un coup de poing à la poitrine et le piétine. En ce moment arrivent en courant quatre ou cinq agents de sécurité en uniforme et lourdement armés. A coups de matraques et de pieds ils s'acharnent sur le jeune homme étendu à même le sol, sans défense. Violence inutile, gratuite et combien déshonorante pour des fonctionnaires de l'Etat qui sont au service du citoyen. Se mettre à cinq pour tabasser un enfant en sachant que la scène est filmée et sera diffusée dans le monde entier. Je pense que c'est un message de la dictature aux citoyens: la force et le droit c'est nous.
Troisième scène:
A Tunis, devant le siège du ministère de l'intérieur, s'est réunie une grosse foule pour réclamer le départ des ministres de Ben Ali. Une barrière est dressée pour empêcher les manifestants d'envahir les bâtiments et des soldats en tenue de parachutistes chargés de protéger les lieux se tiennent entre la barrière et le siège ministériel. L'intention des manifestants est clairement affichée. Cependant aucune violence ni d'un côté ni de l'autre. Vif échange verbal entre les militaires et les civils. Dialogue ou altercation? Soudain un soldat et un manifestant se serrent la main et les lèvent en l'air en signe d'entente. Juste à côté un autre soldat embrasse un manifestant.
A SUIVRE
La vigilance s'impose plus que jamais. La fuite de Zine El Abidine en Arabie Saoudite ne doit être appréhendée qu'une étape vers la victoire. La tentative de coup d'Etat, le 15 janvier 2011, de Mohamed Gannouchi qui avait prétendu que le dictateur l'avait chargé de l'intérim avant de partir est une preuve que le fuyard avait essayé de placer ses pions en prévision d'un éventuel retour une fois le calme revenu. Fort heureusement que le coup d'Etat a été avorté par la poursuite des manifestations. Mais Mohamed Gannouchi demeure l'innamovible premier ministre d'un gouvernement de transistion d'où ont été exclus les opposants qui ne sont jamais compromis avec le régime Ben Ali.
C'est un grand danger pour la révolution des citoyens libres, pour paraphraser le bouillant Attouane Abdelberi.
Cependant nous sommes tenus de reconnaître que la jeunesse tunisienne a donné le coup d'envoi à un large mouvement de protestation dans plusieurs pays arabes contre les Etats policiers et affameurs. Si l'un des plus férocement démonstratifs dictateur de l'histoire a hissé le drapeau blanc au bout de 25 jours de confrontation c'est le signe que ses pairs essayeront de résister plus longtemps que lui mais finiront par céder. Les jeunes en Egypte, en Syrie, en Algérie, en lybie, au Maroc, en Jordanie, en Irak, au Yemen y croient très fort. Ils ne cherchent la confrontation que parce que tous les canaux du dialogue constructif sont entravés par les dictateurs.
Nous irons avec eux au charbon en espérant que les balles des mercenaires épargneront les jeunes grâce à nos corps déglingués. D'autant plus que rares sont les armées du monde arabe qui peuvent se vanter d'avoir des généraux patriotes comme Rachid Ammar qui a démissionné pour ne pas être forcé d'assassiner des citoyens qui réclament liberté, justice, travail, logement.
Pour immortaliser mes premières impressions en tant que Maghrébin et Arabe végétant sous un
régime archaïque j'évoquerai trois scènes très significatives, selon mon humble avis.
Première scène:
Une chambre d'hôpital. Mohamed Bouazizi, enroulé dans le pansement de la tête aux pieds, est étendu sur le lit. En face de lui des médecins et Zine El Abidine Ben Ali blême, le regard fuyant, embarrassé. Bouazizi c'est le marchand ambulant dont le suicide a embrasé la Tunisie. Son geste a abouti à la chute du dictateur.
Deuxième scène:
Un agent de sécurité en civil poursuit un jeune manifestant. Il le rattrape, l'étale par terre d'un croche-pied, lui assène un coup de poing à la poitrine et le piétine. En ce moment arrivent en courant quatre ou cinq agents de sécurité en uniforme et lourdement armés. A coups de matraques et de pieds ils s'acharnent sur le jeune homme étendu à même le sol, sans défense. Violence inutile, gratuite et combien déshonorante pour des fonctionnaires de l'Etat qui sont au service du citoyen. Se mettre à cinq pour tabasser un enfant en sachant que la scène est filmée et sera diffusée dans le monde entier. Je pense que c'est un message de la dictature aux citoyens: la force et le droit c'est nous.
Troisième scène:
A Tunis, devant le siège du ministère de l'intérieur, s'est réunie une grosse foule pour réclamer le départ des ministres de Ben Ali. Une barrière est dressée pour empêcher les manifestants d'envahir les bâtiments et des soldats en tenue de parachutistes chargés de protéger les lieux se tiennent entre la barrière et le siège ministériel. L'intention des manifestants est clairement affichée. Cependant aucune violence ni d'un côté ni de l'autre. Vif échange verbal entre les militaires et les civils. Dialogue ou altercation? Soudain un soldat et un manifestant se serrent la main et les lèvent en l'air en signe d'entente. Juste à côté un autre soldat embrasse un manifestant.
A SUIVRE
mercredi 19 janvier 2011
lLes pousse-aux-crimes
Il ne faut surtout pas nous dire que des scribouillards de la trempe de Bernard Henri-Levy, Glugsmann, Bernard Kouchner, Eric Zemmour sont inoffensifs. S'il y a eu Cana, Kafr Kassem, Sabra, Chatila, Jenine ect. sans que l'Europe citoyenne ait réagi comme elle l'avait fait pour l'invasion du Vietman et la torture en Algérie parce que ces hommes de grande influence savent comment mettre leurs talents indiscutables au service du mensonge des politiciens européens qui se sont placés, par intérêt, au service du projet sioniste. Ils très nombreux qui, comme Zemmour, Kouchner, Henri-Levy en Europe et aux USA, fabriquent des alibis et des excuses aux hordes sionistes dans tout ce qu'elles font d'impardonnable au Moyen Orient: massacres des civils, colonisation sauvage, expulsion des musulmans et des chrétiens des territoires occupés en 1967.
Dans l'une de ses récentes chroniques Bernard Henri-Levy s'insurge contre les organisations non gouvernementales et humanitaires qui appellent au boycott des produits des colons sionistes. Ses arguments sont renversants dans un sens comme dans l'autre.
Selon lui: en 2009/2010 Tsahal n'avait tué que 700 terroristes en rasant Gaza. Pirouette assez facile mais très efficace pour tromper ceux qui n'ont rien vu mais s'informent auprès des gros médias occidentaux, il accuse "bêtement" (c'est volontaire) les terroristes de s'être abrités derrière les femmes et les enfants qui ont été bombardés au phosphore. Il évite soigneusement de citer le nombre des morts et des estropiés parmi les civils,femmes et enfants. Ce qui revient à accuser de mensonge les commissions de l'ONU, des ligues de défence des droits humains, des juristes européens, Américains et Arabes, Goldestone qui parlent de génocide. Henri-Levy semble approuver l'empereur Barack Obama d'avoir interdit au tribunal pénal international d'enquêter sur des crimes de même nature que ceux qui ont valu de lourdes condamnations aux gouvernants et aux officiers hitlériens à Nuremberg.
Nous n'avons pas l'intention de demander au talentueux Henri-Levy de regarder la réalité en face. Cela ne l'intéresse pas. Il s'est enfermé dans une vision propre à lui des convulsions du monde. Sa vérité, il la situe volontairement en contradiction des observateurs les plus crédibles, les plus lucides et les plus honnêtes intellectuellement parlant. Son combat est de fabriquer une vérité qui cache la réalité.
En ce qui concerne la question palestinienne il nous demande d'être compréhensifs, mesurés dans nos critiques, patients, puisqu'il y a des juifs qui militent en faveur de la Paix.
Ecoutons-le!
Ne brusquons pas les choses!
Patientons le temps qu'il faudra en évitant de culpabiliser les Pères, les Nétanyahu, les Barak, les Liberman, les Livni, les Ashkénazy -tous des criminels de guerre et des auteurs et des commanditaires de massacres de civils- qui finiront un jour ou l'autre par admettre que la paix avec les Arabes sera plus profitable pour eux que la guerre.
Patientons encore deux siècles ou trois. Patientons jusqu'au jour où tous les territoires palestiniens occupés deviendront des colonies sionistes et les "indigènes" disparaîtront comme les Amérindiens.
Quelle plaisanterie de fort mauvais goût!
Crions le puisque nous commençons à être entendus par l'Europe citoyenne et humaniste:
Le gouvernement Pères-Netanyahu-Liberman est pire que celui de Botha. Il ne cédera rien à Mahmoud tant que les gouvernants de l'Occident civilisé (ses protecteurs patentés) ne le menaceront pas de sévères sanctions. Actuellement le boycott s'impose comme la plus efficace des mesures envisageables contre un régime de nature raciste comme il n'en existe plus sur terre depuis la mort de l'apartheid.
Paradoxalement Bernard Henri-Levy s'oppose au rapport de Goldestone sans nier (en aparté) la pertinence et l'impartialité de ses conclusions. C'est sa manière discutable, voire condamnable de prendre la défense des assassins Pères, Sharon, Netanyahu, Barak, Linerman, Livny, Ashkénazy, que les juges européens n'ont plus le droit de poursuivre pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Et l'on nous parle de Justice indépendante.
Et dire que Bernard Henri-Levy était un anticolonialiste aussi acharnés que nous le sommes restés.
Il parait que seuls les imbéciles ne changent pas.
Nous sommes donc des imbéciles mais très fiers de l'être!
Mahdi Hocine
Dans l'une de ses récentes chroniques Bernard Henri-Levy s'insurge contre les organisations non gouvernementales et humanitaires qui appellent au boycott des produits des colons sionistes. Ses arguments sont renversants dans un sens comme dans l'autre.
Selon lui: en 2009/2010 Tsahal n'avait tué que 700 terroristes en rasant Gaza. Pirouette assez facile mais très efficace pour tromper ceux qui n'ont rien vu mais s'informent auprès des gros médias occidentaux, il accuse "bêtement" (c'est volontaire) les terroristes de s'être abrités derrière les femmes et les enfants qui ont été bombardés au phosphore. Il évite soigneusement de citer le nombre des morts et des estropiés parmi les civils,femmes et enfants. Ce qui revient à accuser de mensonge les commissions de l'ONU, des ligues de défence des droits humains, des juristes européens, Américains et Arabes, Goldestone qui parlent de génocide. Henri-Levy semble approuver l'empereur Barack Obama d'avoir interdit au tribunal pénal international d'enquêter sur des crimes de même nature que ceux qui ont valu de lourdes condamnations aux gouvernants et aux officiers hitlériens à Nuremberg.
Nous n'avons pas l'intention de demander au talentueux Henri-Levy de regarder la réalité en face. Cela ne l'intéresse pas. Il s'est enfermé dans une vision propre à lui des convulsions du monde. Sa vérité, il la situe volontairement en contradiction des observateurs les plus crédibles, les plus lucides et les plus honnêtes intellectuellement parlant. Son combat est de fabriquer une vérité qui cache la réalité.
En ce qui concerne la question palestinienne il nous demande d'être compréhensifs, mesurés dans nos critiques, patients, puisqu'il y a des juifs qui militent en faveur de la Paix.
Ecoutons-le!
Ne brusquons pas les choses!
Patientons le temps qu'il faudra en évitant de culpabiliser les Pères, les Nétanyahu, les Barak, les Liberman, les Livni, les Ashkénazy -tous des criminels de guerre et des auteurs et des commanditaires de massacres de civils- qui finiront un jour ou l'autre par admettre que la paix avec les Arabes sera plus profitable pour eux que la guerre.
Patientons encore deux siècles ou trois. Patientons jusqu'au jour où tous les territoires palestiniens occupés deviendront des colonies sionistes et les "indigènes" disparaîtront comme les Amérindiens.
Quelle plaisanterie de fort mauvais goût!
Crions le puisque nous commençons à être entendus par l'Europe citoyenne et humaniste:
Le gouvernement Pères-Netanyahu-Liberman est pire que celui de Botha. Il ne cédera rien à Mahmoud tant que les gouvernants de l'Occident civilisé (ses protecteurs patentés) ne le menaceront pas de sévères sanctions. Actuellement le boycott s'impose comme la plus efficace des mesures envisageables contre un régime de nature raciste comme il n'en existe plus sur terre depuis la mort de l'apartheid.
Paradoxalement Bernard Henri-Levy s'oppose au rapport de Goldestone sans nier (en aparté) la pertinence et l'impartialité de ses conclusions. C'est sa manière discutable, voire condamnable de prendre la défense des assassins Pères, Sharon, Netanyahu, Barak, Linerman, Livny, Ashkénazy, que les juges européens n'ont plus le droit de poursuivre pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Et l'on nous parle de Justice indépendante.
Et dire que Bernard Henri-Levy était un anticolonialiste aussi acharnés que nous le sommes restés.
Il parait que seuls les imbéciles ne changent pas.
Nous sommes donc des imbéciles mais très fiers de l'être!
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