Mohamed Gannouchi a de la suite dans les idées. Vider le gouvernement de transition des ministres de Zine el Abidine Ben Ali était faisable à condition qu'il conservera son poste de chef. Ainsi il croit pouvoir effacer des mémoires des manifestants ses premières tentatives de putsch perpétrés en douceur dès la fuite du dictateur.
N'avait-il pas prétendu que le départ de Ben Ali était temporaire et que la Constitution tunisienne dans son article 56 le place en situation d'assumer la fonction présidentielle jusqu'à nouvel ordre ? La réaction instantanée de juristes a avorté le premier coup d'Etat. Mais Mohamed Ghanouchi ne se décourage pas puisque les services de sécurité de Ben Ali continuent de frapper les manifestants.r
Rassurons-nous les révoltés tunisiens ne sont pas amnésiques. Ils n'envisagent pas de quitter les rues tant qu'un seul ministre de Ben Ali aura une responsabilité dans le premier gouvernement de transition.
On ne fait pas du neuf avec des caciques du RCD. Les manifestants réclament le départ du cacique Gannouchi pour que la révolution achève sa première étape.
L'opposition soutiendra t-elle cette revendication légitime ?
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